L'histoire :
Baroudeurs de l’espace, Japper Jack et sa petite famille effectuent un vol commercial, une pleine cargaison de pastèques d’Andromède 1er choix à bord de leur vaisseau. Mais ce jour là, tandis que sa progéniture est de sortie pour réparer un réacteur défectueux, un mystérieux signal en provenance d’une planète inconnue enclenche la procédure d’atterrissage. Tina et Binoclet n’ont que le temps de terminer leur soudure et de regagner l’intérieur de l’appareil avant que le système ne les entraîne irrémédiablement en direction de ladite planète. Japper Jack a beau être le meilleur pilote de la galaxie, il ne peut éviter un atterrissage « brutal ». Juste un peu sonné, ils posent un pied à l’extérieur de la carcasse et font connaissance avec deux autochtones représentatifs des deux espèces radicalement ennemies de la planète : Jet Lesrunes, le sorcelure, et Butor, le savanturier. La fine équipe se retrouve vite au beau milieu d’une fusillade laser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle série mêlant science-fiction et humour ne se prend vraiment pas au sérieux. Visant apparemment à se rapprocher des ambiances et du style narratif des Lanfeust et consort, les aventures de Japper Jack suivent une trame de pur divertissement, parsemée de bons mots, quelque part entre la science-fiction et l’héroïc-fantasy. Sans être franchement désopilant, ce cocktail préparé par K Solon s’avère distrayant bien qu’assez déséquilibré. Tantôt l’humour est plaisant et fait penser aux meilleurs moments de Lanfeust, tantôt il est franchement balourd. Par contre, les 4 décors types sont graphiquement très réussis : l’intérieur des vaisseaux, le désert du Barjac, Majipolis et Technicopolis. On sent que Patrick Tandiang a porté une attention particulière à la réalisation de certaines cases, tandis que d’autres passages ont été plus rapidement exécutés (notamment certaines bouilles de personnages). Seule la couleur de Yannick Lafollas, de toute beauté, est d’une constance parfaite.