L'histoire :
Après avoir découvert le bouclier du géant Balor, le clan composé d’Arthur, Guenièvre, Merlin et Gauvain ramène alors le précieux trophée, qui formera la grande table Ronde. Cet emblème n’est pas seulement symbolique, car un morceau de métal incrusté dans cette table a une connexion mystique avec le graal. Sur le chemin du retour, Arthur et son enchanteur perçoivent la mort de Ban, le roi de la petite Bretagne parti secourir son royaume. Arthur redoute que son frère Kel, parti avec Ban, n’ait subi le même sort. Viviane, la dame du lac, n’a pu sauver que Balaad, le fils de Ban. La femme prend sur elle de parfaire l’enseignement de cet enfant qui s’apprête à subir 3 épreuves. De retour à Kamelot, Arthur et ses compagnons s’assoient sur leurs chaises respectives, dont certaines portent le nom de « Perceval » et d’un mystérieux « siège périlleux », destiné au plus valeureux guerrier. Le prince de Gorre, plus brutal qu’intelligent, s’assoit sur le siège en question… et s‘embrase tout à coup. Une mystérieuse créature apparaît alors, révélant aux chevaliers leurs peurs et la façon dont certains vont mourir. Arthur utilise Excalibur pour mettre fin à cette scène. Au même moment, dame Morgane, la demi-sœur d’Arthur, apprend à tous que sa sœur Anna est morte, laissant Arthur dans un profond désarroi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome 2 laissait apparaître un regain d’intérêt, avec l’apparition de nouveaux personnages et un scénario plus complexe. Ce tome 3 s’appuie sur ces mêmes bases et l’on s’habitue à cette complexité. Le lecteur se sent moins perdu dans les méandres de cette célèbre saga celtique. Même si le scénario multiplie les groupes et points de vue, celui-ci reste cohérent et la lecture n’en n’est que plus facile. François Debois jongle avec ces atouts, proposant à tour de rôle une avancée dans la quête du graal, puis des rivalités inter-clans, avec des scènes de batailles. La fin est aussi agréablement orchestrée puisque le devenir de Guenièvre reste en balance. Le dessin de Stéphane Bileau reste quant à lui de qualité constante, détaillé, notamment sur les personnages et leurs expressions faciales. La double page montrant le transport de la Table Ronde à Kamelot est superbe. Une fois de plus, les couleurs de Bruno Stambecco sont impeccables. De même les séquences du feu avec le roi pêcheur, ou de l’eau avec Viviane, se révèlent très agréables à l’œil. L’ensemble forme donc un résultat prometteur pour la suite.