L'histoire :
Parce qu'il n'avait pas tout dit, parce qu'il n'avait pas été assez loin et aussi parce que parler de sujets délirants c'est vachement fendard, Augustin revient ! Mais cette fois-ci, Augustin va plus loin dans ses sujets et il n'hésite pas à poser les vrais questions qui fâchent : vaut-il mieux faire l'amour avec des adultes ou la guerre avec des enfants ? Faut-il être un pervers pour devenir dentiste ? Si tout le monde a un sexe, pourquoi est-il tabou ? Depuis le temps qu'on évolue, quand est-ce qu'on progresse ? Augustin répond à tout ça et à bien plus encore. Il partage ses réflexions sur le paint-ball, les jeux vidéo, l'organisation du réveillon de nouvel an, le vin… Mais ce n'est pas tout, dans sa grande sagesse, Augustin est même capable de vous prodiguer nombre conseils sur la survie en milieu scolaire. Si après tout ça, votre vie ne s’en trouve pas simplifiée, Augustin ne peut plus rien pour vous, lui qui est le fils spirituel de Platon, Lao Tseu et Foucault, mixé avec la compagnie créole et Chantal Goya…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours issus de son blog (leblogustin.blogspot.com), les gags de ce deuxième volume sont dans la même veine que pour le précédent. Les sujets sont toujours délirants et jouent la carte de l'humour déjanté. Il n'y a donc pas de différence majeure par rapport au tome 1… Certains gags font mouches, d'autres se révèlent plus « plats », en raison des sujets variés traités sur le blog. Le plus drôle reste encore les titres fictifs de sujets non développés, en haut de chaque début de gag ! Parfois, on aurait même préféré que ce soit un de ceux-là qui soient développés à la place ! Le loufoque des gags, qui faisait la force du premier recueil, est toujours de mise, parfois même renforcé par des dessins archi-caricaturaux… ou encore la présence d'un canard à chaque conclusion de sujet, un peu comme le faisait Gotlib avec sa célèbre coccinelle. Autre aspect positif : aucun gag ne manque de lisibilité (à cause d'un mauvais choix de couleur de fond, par exemple) comme ce fût le cas lors du précédent album. Néanmoins, si la liste des qualités est identique, celle des défauts aussi : l’album manque de fond pour accrocher le lecteur. L'intérêt se révèle d’autant plus limité, que ces articles peuvent être lu gratuitement sur ledit blog ou en prépublication dans le Lanfeust mag. Restent les fans absolus de la série, ceux qui ne possèdent pas Internet chez eux, qui ne connaissent pas le blog, ou les allergiques à ces épanchements web non-intimes et nombrilistes…