L'histoire :
Cheffe de la guilde des maîtres assassins, Neferis confie à Elyes la mission de prendre le contrôle de la cité d’Anderion avec ses Hommes. Surnommé « la cité phénix », la ville a failli mourir lors du réveil des dragons rouges et elle n’a dû sa survie que grâce à l’intervention des maîtres inquisiteurs. Fragilisées suite à cet événement, les guildes criminelles ne sont plus ce qu’elles étaient sans leurs chefs emblématiques. Neferis compte en profiter pour leur porter le coup fatal et ainsi installer son quartier général au cœur de la cité. Accompagné de son ami Saheek et d’autres Hommes, Elyes accomplit facilement la mission que lui a confiée sa cheffe, mais il se retrouve alors dans le viseur des inquisiteurs. C’est ainsi que le maître inquisiteur Gwenthâl et son elfe Gälteen sont envoyés par le juge Adrael pour intervenir… Réputé puissant, Gwenthâl confirme rapidement la rumeur en éliminant des assassins avec son pouvoir permettant de foudroyer ses adversaires d’un regard de feu ! Consciente que ses guerriers ne peuvent pas lutter actuellement face à l’ordre des inquisiteurs, Neferis convoque Elyes pour lui « offrir » un pouvoir. La cheffe lui fait don d’un philtre concocté par Tarwyn ; son maître des potions. Une fois la potion ingérée, Elyes souffre pendant plus d’une heure. Mais une fois le mal passé, l’assassin se retrouve doté d’une force herculéenne et d’un pouvoir de régénération…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reposant sur le même principe que la série Maîtres inquisiteurs, Maîtres assassins met en scène un personnage différent dans chaque album vivant sa propre aventure, avant de proposer un tome final mettant en scène les quatre personnages découverts précédemment. Après Osahar et son don permettant de prendre la voix et l’apparence de n’importe qui, on découvre ici Saheek. L’originalité de ce nouveau tome imaginé par Sylvain Cordurié et le mystérieux « L » tient à la mise en scène d'un personnage qui n’a apparemment pas de pouvoir et qui semble même être secondaire, dans l’ombre de son ami et chef, Elyes. Or si l’intrigue tarde un peu à démarrer, on découvrira au fil des pages le véritable rôle et l’importance de Saheek face aux inquisiteurs et à un mystérieux combattant qui s’en prend aux siens. Bref sans en dévoiler davantage, ce nouvel album est plaisant et plaira aux amateurs de récits d’Heroïc-fantasy... même si on peine toujours à trouver la plus-value par rapport à la série précédente. Signés Salvatore Porcaro (Donner c’est recevoir), les dessins sont fidèles à l’univers créé par Jean-Luc Istin et dans la droite lignée du travail de Gianluca Gugliotta sur le premier album. Un découpage cinématographique, des scènes d’action pleines d’énergie, des décors dépaysants… tout y est ! L’ensemble est mis en couleurs avec efficacité par le Digikore Studio.