L'histoire :
Cela fait sept ans et demi que, chaque matin, quand elle se réveille et qu’elle descend prendre son petit déjeuner, Nina sursaute d’effroi en voyant son frère Tom. Elle espérait que ce dernier faisait juste partie d’un de ses cauchemars…
A la télé, on parle toujours de « fake news » ! Pour Nina, ces fausses informations, c’est le diable de notre société. Ce sont des mensonges, de la manipulation d’esprit : faire croire des choses fausses afin d’en tirer un profit. Pour Tom, c’est sa sœur qui en est l’inventrice. Elle fait croire à leur mère que c’est Tom qui est responsable d’une bêtise, alors que c’est elle qui a tout comploté, juste pour le faire punir. Nina rétorque qu’en procédant ainsi, c’est pour préparer son cadet à notre monde, à déceler le vrai du faux pour sauver sa vie… Elle devrait le remercier….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec déjà plus de 1000 blagues au compteur, on retrouve Nina et Tom pour un 25ème album. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces frère et sœur qui se détestent comme ils s’aiment ne manquent pas d’imagination pour se jouer l’un de l’autre. Nina, un peu peste et plus maligne, sait appuyer là où ça fait mal : elle aime rappeler à son frère quand elle n’a pas école, alors que lui doit y aller à contrecœur ; elle sait mettre Tom en difficulté face à son camarade Kafard. Tom, quant à lui, est beaucoup moins subtil, mais il sait ce que n’aiment pas les filles et plus particulièrement sa sœur : les chaussettes qui puent sous le nez ; ou se moquer d’elle quand elle a le visage recouvert de pustules. Le microbe et l’Alien, comme ils se surnomment affectueusement, se mènent la vie dure, mais pour rien au monde ils ne voudraient être séparés. Dans la stricte continuité des albums précédents, Olivier Dutto livre des gags bon-enfant qui vont ravir le jeune lectorat. Les chutes sont souvent téléphonées et ne déclenchent pas d’éclats de rire, mais l’ensemble demeure plaisant à lire. Au dessin, Olivier Dutto fait également preuve de constance avec des personnages aux coiffures donnant un look un peu vintage. Benoît Bekaert, avec une mise en couleur assez vive, anime à la perfection cet univers d’enfants espiègles.