L'histoire :
Lillian Browne est une ado rêveuse et romantique qui habite Dublin. Elle n’a d’yeux que pour le ténébreux Holden, le frère de sa copine Carol. Mais un jour, en arrivant chez elle, elle aperçoit ce dernier sur le palier, en train d’embrasser Susy MacDowell. Le monde s’écroule autour d’elle. Lillian est totalement déprimée. Quand elle rentre chez elle, elle n’a pas faim. Ses parents inquiets parlent un peu avec elle et comprennent qu’un changement s’impose. Ils lui proposent d’aller en pension, dans une nouvelle école. Lillian est ravie ! Dès le lendemain, elle intègre donc sa nouvelle école et fait la connaissance avec de nouvelles camarades. Pour se faire accepter, elle relève un défi et sacrifie ses longs cheveux roux pour une coupe au carré. En quelques jours, elle est devenue la meilleure amie de Mary Jackson, l’une des leaders de la classe. Quelques temps plus tard, en se promenant sur une brocante, elle achète une lampe orientale. Le vendeur évoque la possibilité que cette dernière soit habitée par un bon génie. Lillian s’isole donc dans la nature et frotte la lampe. Aussitôt un beau génie apparait et lui propose d’exaucer 3 vœux. Lillian n’est guère inspirée. Elle a surtout envie de faire connaissance…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier tome se présente sous la forme de deux histoires de 22 planches chacune. Le premier récit, autour de la petite déprime amoureuse de Lillian et de son transit dans une autre école, est totalement futile et sert surtout à faire les présentations. En revanche, la seconde partie en forme de conte s’avère légèrement plus intéressante. Si les histoires de bons génies ne relèvent pas d’une grande imagination, elles réveillent toujours en nous de bons vieux fantasmes. Et vous, que demanderiez-vous ? Lillian, elle, fait durer le plaisir et préfère papoter avec le génie (c’est bien une fille, tiens !) et tenter de comprendre son monde avant de succomber à la tentation. Est-on un affreux machiste si on en conclue que la série Lillian Browne est destinée exclusivement à un certain public féminin ? Au scénario et aux crayons, l’italienne Vanna Vinci revendique totalement ces aspects fleurs bleues. Le ton narratif ainsi que le style de dessin sont sensibles, poétiques, romantiques… Bref, le plein de progestérone siouplait ! Pour renforcer l’ambiance « trip de fille », l’auteur donne même en bas de page le titre des nombreux morceaux de musiques écoutés par ses protagonistes. De la pure eau de rose (qui sent bon), à délecter après avoir allumé une bougie parfumée…