L'histoire :
Les six personnages au passé fort différent et trouble sont désormais réunis sur l’île de Santorin. Leurs visions leur ont fait assimiler ce lieu à la mystérieuse Atlantide. Elles les ont amenées sur cette île grecque, en les rattachant chacun à un personnage antique. Adrian Kenton avait également l’espoir d’y revoir l’énigmatique Sybil, figure récurrente au cœur même de l’intrigue. Cette fois-ci, elles leur ont laissé non seulement entrapercevoir les derniers moments de la fameuse Atlantide, mais également des bribes des liens unissant les personnages antiques. Certains auraient d’ailleurs pu fuir l’île à temps. Betty, la riche héritière, et Zanya, la reprise de justice mexicaine, en apprennent plus grâce à leurs investigations dans le port d’Athinios (via les dons très particuliers de Betty). En effet, le séisme local a remué les hauts fonds marins et a participé, de même que la secousse à l’origine du séisme, à la mise à jour de vestiges, de sarcophages et d’un coffre plusieurs fois millénaire. Mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser au trésor archéologique : ils vont devoir faire face aux nombreux et impitoyables chasseurs de trésor. Les trois hommes et les trois femmes réussissent à sortir en premier le mystérieux coffre des fonds de l’abîme. Ils réalisent non seulement qu’ils ne sont pas les seuls à rechercher ce coffre, mais également à posséder les pouvoirs qu’ils ont acquis ! Simultanément, leurs visions les amènent à percevoir l’importance de leur découverte. Adrian adopte alors un comportement plus qu’étrange et horrifique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deuxième opus de la trilogie, en suite directe de Atlantid Experiment, Maelström poursuit l’aventure de nos 6 contemporains dans la Grèce Antique et Moderne. Si les rivalités intestines sont exacerbées, l’arrivée de nouveaux protagonistes, tel le Vatican, ne fait qu’assombrir et épaissir le mystère fantastico-ésotérique de Lost Atlantide. A noter que grâce au court résumé de la page de garde, cette série peut être lue indépendamment de la série « mère », en raison des causes distinctes de la présence des 6 personnages sur l’île de Santorin. Quant au séducteur américain Adrian, qui sait ce que nous réserve le scénariste Thomas Mosdi sur son avenir et ses interactions avec ses compagnons ? Graphiquement, l’exercice de superposer deux univers totalement différents est plutôt maîtrisé par Stefano Biglia. L’auteur prend, pour l’occasion, la relève d’un autre italien, Majo (auteur et pilier de Dampyr), notamment grâce à une mise en couleur contrastée très efficace. On notera que les plans rapprochés, particulièrement sur les visages et les expressions qu’ils traduisent, frôle la perfection. A l’inverse, on regrettera une certaine légèreté sur les plans plus éloignés. Un album en tout point fort correct, grâce à un scénario haletant et prenant, mélangeant une recette déjà connue – ésotérisme et fiction historique ou contemporaine. Sans être un incontournable, il s’avère un bon moment de détente.