L'histoire :
A Boréa, il semble que les changements soient en marche. Les rebelles capturés sont condamnés par le temple à devenir des forçats, tandis que le prêtre s'interroge sur la qualité de son rôle, les Dieux approchant de la planète. Kina, Harm et Kuro ont accosté auprès d'une plage et se dépêchent de s'enfoncer dans les terres afin de ne pas se faire capturer par la garde, même si cela nécessite de pénétrer en territoire maudit. Profitant de la nuit venue pour se reposer, le trio repart au petit matin, cette pause ayant permis à Kuro de reprendre des forces suite à sa blessure. Ils traversent alors une forêt, et sont surpris par de gigantesques primates. Harm se fait capturer par l'un d'eux, lorsqu’une pluie de tir venant d'une grotte éloignée vient à son aide, mettant en fuite les agresseurs. A l'endroit d'où provenaient les tirs, ils découvrent la carcasse d'un robot qui a utilisé tout ce qui lui restait d'énergie pour les sauver. Kuro entreprend alors de le réparer, ce qui a le don d'énerver Kina qui préfère s’éloigner, s'exposant ainsi au danger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces dernières années, les sagas de science fiction se sont multipliées. Entre la multitude de comics issus de l’univers Star Wars et les autres s'en inspirant, l'originalité n'est plus vraiment de mise… Avec Nova, Julien Blondel s'inspire certes lui aussi de la saga de Georges Lucas, mais il réussit à lui donner un véritable intérêt en ajoutant une aura de tragédie romaine. Le second volet continue dans cette lancée en nous dévoilant la fuite de Kina dans le territoire maudit, alors que le prêtre et ses sbires s'apprêtent à accueillir leurs Dieux venant de l'espace. La narration est toujours aussi soutenue, les scènes d'action assez nombreuses. Il faut toutefois noter un léger bémol concernant les rebondissements, plus classiques que dans le premier volet. Il est aussi un peu dommage que l'histoire avance si peu et que la conclusion soit quasi identique au précédent tome. Au niveau du visuel, les dessins sont toujours aussi travaillés, certains décors sont même troublants tant le trait réaliste de Jaouen fait des merveilles, notamment sur les statues. Seules les créatures aux allures de gros gorilles ne sont pas très réussies. Cette suite, même moins flamboyante, n'en reste pas moins intéressante. Espérons que les futurs tomes arriveront à maintenir notre intérêt jusqu'au bout !