L'histoire :
Dans le Royaume d’Orepia vivent les humains qui règnent sans partage et rejettent ceux qui ne leur ressemblent pas. Parmi ces exclus, certains ont fait le choix de devenir mercenaires. C’est le cas d’Adhémar, Réginald, Savarix, Hermine, Frameric et Bérard. Poussés les uns vers les autres par un destin taquin, ils se supportent tant bien que mal. Mais voilà : ils sont aussi les seuls à savoir qu’une immense armée, menée par une créature de légende, menace la survie du royaume. Alors que l’ennemi déferle sur le royaume, Adhémar et ses compagnons tentent de le prendre de vitesse pour prévenir le roi d’Orepia. Or, une question subsiste : le Royaume saura-t-il s’unir pour faire face au raz-de-marée qui arrive ? Cependant, Miw est bien décidé à traquer Adhémar et les siens pour les éliminer. En effet, le terrible chef Shakal a bien compris que la troupe des mercenaires avait quelque chose de spécial lorsqu’il a vu qu’Adhémar avait réussi à se protéger du sort qu’il lui avait lancé. À bonne distance de l’armée ennemie, la petite troupe de mercenaires tente de s’éloigner au plus vite du danger que représente Shakal. Mais l’ambiance est morose suite à la perte de Bérard, mort pour sauver ses amis. De son côté, Adhémar est bien décidé à lutter contre son ennemi. En effet, après avoir laissé son armure se ternir et caché son épée en se mêlant aux hommes tout en se tenant à l’écart des querelles humaines, il veut maintenant montrer qui il est : un Atlante !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On prend les mêmes et on recommence. Après avoir mis en place, l’année dernière, un premier tome plutôt bien ficelé qui présentait le Royaume d’Orepia et les principaux personnages du récit, ce second tome développe encore plus avant les tenants et les aboutissants de la lutte d’Adhémar et des siens contre l’armée ennemie pour sauver un Royaume qui les rejette. Pour ce faire, Fabien Dalmasso s’attache aux personnalités des protagonistes principaux en dévoilant leur part sombre ainsi que leurs incertitudes plus ou moins dissimulées. Toutefois, le scénariste n’hésite pas à contrebalancer la tension avec quelques touches d’humour ici et là, notamment au sein de la petite troupe de mercenaires. De son côté, l’illustrateur Jae Hwan Kim réalise un très bon travail en proposant des dessins bien faits aux crayonnés subtils mis en relief par des couleurs chaleureuses de Cyril Vincent. Qui plus est, l’artiste a opté pour une mise en place certes classique, mais énergique afin de donner du peps à l’ensemble. À ce titre, les scènes de combat sont bien construites et permettent de coller à l’univers épique d’Orepia. En fin de compte, Le Fléau D’Orient permet à Fabien Dalmasso et Jae Hwan Kim de clore les aventures d’Adhémar avec pas mal d’aplomb. Le duo a su prendre à son compte l’univers de l’heroïc fantasy pour y construire une histoire plutôt sympathique et distrayante.
