L'histoire :
Gattaca, l'un des astroports les plus fréquentés de la galaxie, est mis à feu et à sang par Edward Teach, mieux connu sous le surnom de Barbe-Noire le sanguinaire. Il est à la recherche de son épouse Dahlia qui a fui son navire après avoir mis au monde leur enfant, et il sait que cette dernière s'est réfugiée à cet endroit précis. Ses hommes finissent pas retrouver Dahlia, avec pour ordre de l'éliminer et de récupérer le nouveau-né. Heureusement, un jeune pirate du nom de John Rackham et son équipage arrivent à temps pour la sortir des griffes des hommes de Barbe Noire. Si Dahlia l'a fui, c'était dans le but de retrouver John, car c'est lui qu'elle aime et elle veut dorénavant vivre avec lui. Mais Dahlia meurt de fatigue : cela fait des jours qu'elle fuit Barbe Noire et son équipage alors qu'elle vient juste de mettre son enfant au monde. Avant de mourir, elle fait promettre à John de s'occuper de sa petite fille, Loane, et de ne rien lui dire de ses origines avant qu'elle ne soit en âge de le supporter et de comprendre. Dix ans plus tard, Loane est devenue une jeune fille espiègle qui passe ses journées à s'entraîner avec Erik, le fils de Laurens de Graaf, qui n'est autre que le bras droit de John. Loane ne rêve que d'une chose : participer à la chasse aux trésors avec le reste de l'équipage. Ce jour-là, quelque chose d'effroyable va se produire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les récits de piraterie sont certes à la mode en ce moment, mais il y a ici une légère variante. En effet, à l’instar d’Albator, les pirates imaginés par Alliel et L'Hermenier ne naviguent pas dans les océans mais dans la galaxie, ce qui transpose cette histoire de pirates dans un univers de science-fiction. Originalité aussi du côté des dessins puisque cet album se découpe en cinq chapitres, chacun dessiné par un dessinateur différent. Ce pari osé aurait pu être complètement raté car le lecteur aurait pu avoir du mal à reconnaître les personnages d'une séquence à l'autre, mais il n'en est rien. Certes, il y a des différences. Certains chapitres montrent des graphismes assez impressionnants, d'autres un peu plus classiques… Mais l'action reste toujours lisible et les personnages, ainsi que l'univers, sont très facilement reconnaissables. Les couleurs quant à elles, sont également gérées par 5 coloristes différents, qui insufflent plus ou moins de contrastes. Cela ne dérange pas plus car l'action se déroule en général dans des environnements bien distincts. Classique, le scénario est néanmoins diablement efficace et prenant de bout en bout car il se passe énormément d'événements. En outre, la fin laisse entrevoir de belles choses pour la suite. Que demander de plus ?