L'histoire :
Ronny Dolan, le fameux reporter télé, a mis la main sur de précieux documents, très compromettant pour le maire Mensot et un homme d’affaire nommé Kardech. Un coup fumant ! Et c’est pour cela que sa vie est aujourd’hui en danger. A ses trousses, la garde noire des Garkens, les hommes damnés de Mme Tul – qui tire les ficelles de ce futur bien sombre. Mais sur les toits ce soir, un justicier rouge est né, un monstre à la conscience plurielle, prêt à faire une entrée fracassante ! (Pour la 2CV du dessous surtout…) Protégeant le journaliste, celui que l’on appellera désormais « Red Song », met une pâtée facile à ceux que l’on disait jusqu’ici invincibles. Il faut dire qu'un gabarit de singe à longue queue, du genre marsupilami endiablé, ça aide. Ronny sauvé, les papiers récupérés, Red s’envole et gagne la chambre d’un orphelinat. Filé par un Garken, l’alerte est donnée. La directrice de l’institut, aux bottes de Mme Tul, reçoit l’ordre d’inspecter la bâtisse. Un monstre rouge qui chante, chez elle ? Dans la chambre ne dorment que cinq enfants et un petit singe blanc, leur mascotte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Peu connu en France malgré une production importante (pour ne pas dire plus), l’Argentin Carlos Trillo tente aujourd’hui de se faire une place au « Soleil » de l’édition bande dessinée franco-belge. Avec Red Song, il l’a joue fine, à en juger notamment par le dessin expert de son compère Carlos Meglia. Ce dernier, formé à l’animation, propose en effet la réelle plus value du titre, un titre réglé au détail près, classique et dépaysant à la fois. Au programme : un groupe de jeunes orphelins opprimés qui, dans un futur urbain bien sombre – corrompu et cruel – aidés d’un monstre à mi-chemin entre King Kong et le marsupilami, vont tenter d’apporter au monde ce grain de justice dont toute humanité à besoin. Usant des ficelles américaines (on pense au comics