L'histoire :
À bord du prototype d'avion subtilisé aux nazis, l'espion de sa majesté Ian Flemming, l'américain d'origine asiatique Warren, et l'indienne navajo Terry, approchent peu à peu des côtes britanniques. Le trio réfléchit alors à un moyen de poser l'engin qui ne possède pas de train d'atterrissage. Terry propose de faire un « belly landing », un atterrissage sur le ventre de l'appareil. Mais avant cela, Ian vérifie qu'aucune bombe n'est présente à bord. Hélas, non seulement il y a bien une bombe à bord, mais pas n'importe laquelle : une bombe à uranium, dont Ian devait justement prouver l'existence à son gouvernement. L'agent britannique se décide alors à tenter de la désamorcer. Or lorsqu'il l'ouvre, il découvre que cette dernière n'est qu'une maquette et qu'elle est complètement vide à l'intérieur. Terry peut donc effectuer son « belly landing »... mais avant cela, Ian doit prévenir ses compatriotes qu'ils arrivent à bord d'un vaisseau ennemi, afin d'éviter qu'ils les canardent. Le trio n'est malheureusement pas pris au sérieux et deux spitfire les prennent en chasse et leur tirent dessus ! Sans roue et avec une aile en moins, Terry réussit tout de même à poser le prototype, mais l'atterrissage forcé est plus secoué que prévu. Ian sort de l'avion et réussit à faire comprendre aux soldats qu'il fait partie des service secret de la Royal Navy. En compagnie de Warren, il est emmené auprès du Prime Minister pour un débriefing...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde partie redémarre tambour-battant en reprenant pile où le premier tome s'était arrêté. À bord du prototype volé à la hâte, le trio d'espions va vivre un atterrissage des plus mouvementés. Ensuite, Ian Fleming et la sexy navajo Terry vont reprendre du service pour l'opération Excalibur. Sans trop en révéler, avouons que l'intrigue de ce second tome est ultra efficace. Elle nous immerge totalement au cœur de la seconde guerre mondiale et des services secrets britanniques. Après avoir posé des bases solides en première partie, Jean-Luc Sala délivre donc un récit plus survitaminé que jamais, pour un excellent résultat. En plus, le scénariste saupoudre le tout d'un humour qui fait mouche et agrémente son scénario d'informations véridiques et intéressantes sur la deuxième guerre mondiale. L'album est pêchu, rythmé et drôle. Il détend tout en cultivant un minimum son public de lecteurs. Le dessin semi-réaliste de Christophe Alliel finit de faire de cette BD une des lectures indispensables de ce début d'été. En effet, le style graphique du dessinateur porte parfaitement les aventures cadencées du créateur du célèbre James Bond, ici dans la peau du personnage central. Laissez-vous convaincre par ce second opus, en attendant de découvrir la conclusion au cours du tome 3, Opération Aiglon...