L'histoire :
A Neo-City, Mike Storm pénètre dans un bâtiment pour délivrer le mannequin Lucie Sheppard, prisonnière à l’intérieur. Il est accompagné d’Hubert qui lui donne les informations nécessaires pour l’intervention. Dans l’immeuble, il retrouve la fille et l’homme qui la tient en otage. Un combat s’engage. Mike n’arrive pas à neutraliser le kidnappeur, qui semble ne pas être humain. En effet, il se transforme en une créature invulnérable de couleur rouge. Mike utilise alors son symbiote qui le protège, recouvrant son corps d’une étrange armure. Il neutralise la créature et sauve la fille in extremis, avant que le plafond ne s’effondre grâce à l’intervention du robot d’Hubert, Golem. La fille sauvée, les forces spéciales débarquent et récupèrent l’affaire. Ils emmènent la fille et Mike pour interrogatoire, lorsque le convoi est stoppé par des robots. Ces derniers détruisent la porte et une lutte s’engage. Les robots neutralisent les agents, forçant Mike à sortir du véhicule pour en combattre un. Le chef des robots, un samouraï, retrouve Lucie et lui donne un réacteur dorsal pour s’évader. En partant, il récupère le corps de Mike, inconscient après sa chute…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dominique De Canales (Alias DooM) au scénario et Régis Donsimoni au dessin, proposent ici un one-shot mélangeant action, fiction et fantastique, sur un décorum de fond d’obédience manga. L’action se déroule dans une mégalopole futuriste répondant au doux nom de Néo-City, où technologie et humains métamorphes cohabitent en symbiose. Sur ce canevas d’anticipation se greffent les ingrédients indispensables à tout bon cocktail explosif. Primo, le personnage principal est un ancien agent des forces spéciales, doté d’un symbiote particulier lui conférant des pouvoirs. Secundo, le contexte est celui du complot, mêlant recherches scientifiques et une firme multinational qui a, en secret, des ambitions plus que commerciales. Enfin, un adversaire samouraï doté de pouvoirs et d’une cruauté sans remord, apporte son grain de sel à l’affaire. Donsimoni, déjà remarqué avec le Collège Invisible, réitère son style graphique ultra dynamique et moderne, proche du manga. A la lecture, on rentre parfaitement dans l’histoire et le rythme impeccable nous plonge directement dans l’enquête. Ce one-shot plutôt réussi possède toutes les qualités pour se transformer en série…