L'histoire :
Didier fait le ménage, comme à son habitude. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il s'aperçoit que l'œuf d'Ender Dragon a disparu. Aurait-il éclos ? Quand des hommes armés s'apprêtent à l'arrêter, il comprend que le problème vient ailleurs. A Lanniel, presque au même moment, une guide fait visiter le village mythique. Mais quand ils arrivent au clou de la visite, l'œuf d'Enderdragon a lui aussi disparu. Plus d'un touriste sont déçus et réclament un remboursement. Sur une île flottante quelques instants plus tard, Pandarou affronte un cambrioleur qui vole l'œuf d'Enderdragon. Grâce à divers procédés, les trois héros en rapport avec le fameux œuf, poursuivent le criminel et se retrouvent projetés dans une dimension parallèle. Voilà que Fuze, Frigiel et Siphano se font face sans se connaître. Ont-ils en face d'eux un malandrin ? Après quelques échanges musclés, les voilà qui font équipe. Une jeune femme leur demande leur aide et ils partent ensemble trouver le brigand de grand chemin. Ils sont pas au bout de leur surprises sur ce qui les attend...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est une bonne idée que de rassembler trois héros de l'univers Minecraft en un seul album. Vous pouvez ainsi continuer à les suivre dans leurs séries respectives, mais aussi désormais les retrouver dans d'autres aventures en équipe. En outre, ils sont tous les trois orgueilleux, égocentriques, blancs et cisgenres... ainsi l'uniformité est préservée. En team, ils se complètent bien. Il ya celui qui a des pouvoirs magiques, l'autre qui aime les armes blanches et le troisième qui regarde sans rien faire, mais pas sans rien dire. Or ils ne débarquent pas seuls dans cet univers parallèle. On les affuble de leur binôme avec : un panda, un chien et un cube parlant. Ils s'allient pour trouver le gros vilain qui leur a piqué leur œuf d'Ender Dragon. D'ailleurs, ce mot est orthographié différemment dans l'ouvrage. On se demande bien pourquoi. Car au scénario, on retrouve le scénariste qui écrit toutes les aventures fictives des youtubeurs à succès, Jean-Christophe Derrien. Le créatif maîtrise ce genre de récits, car il en a pléthore à son palmarès. Ainsi nous ne sommes jamais perdus dans la lecture et cela reste cohérent avec les autres BD. La couleur est également assurée par une habituée : Arianna Sabella a déjà travaillé sur deux des trois séries. Concernant le graphisme de Silvia de Ventura, il est plus dynamique et punchy. Il donne une dimension plus jeune. Par contre, Frigiel et Siphano se ressemblent : leurs têtes carrées se composent de yeux bleus et de cheveux châtains, avec juste une coupe différente. Et au niveau vêtement, ils aiment les hauts bleus. Pour seule grande originalité, l'album dépasse le standard 46CC : c'est 56 pages ! A la dernière page, la promesse d'une suite diabolique est formulée. Halala, ces femmes rousses, toujours des méchantes...