L'histoire :
En 1937, le führer Adolphe Hitler lance un programme top secret de fabrication de la première voiture destinée au peuple allemand. Il s’agit pour le docteur Porsche de mettre au point trente prototypes de la Volkswagen, qui seront testés en secret sur les routes d’Allemagne par les SS. Des années plus tard, dans le sud de la France, Sabine se rend à un concert de Métal avec son chat. Elle conduit une coccinelle qu’elle a surnommé « Beetle Juice ». Elle se rend sur le lieu du concert, un bar tenu par un ami qui reçoit le groupe Lüger & Paix. Pendant ce temps, à l’extérieur, deux hommes sur les hauteurs surveillent le bar. A la fin du concert, Sabine est invitée à participer au repas d’après concert avec le groupe. Elle sympathise avec le chanteur car celui-ci remarque qu’elle conduit une coccinelle. A ce sujet, il lui raconte une drôle d’histoire. Son oncle, pendant la seconde guerre mondiale, aurait acheté à un officier allemand un des prototypes de la Volkswagen fabriquée par Porsche. Cette voiture de collection doit valoir aujourd'hui une petite fortune. Cependant, il ne sait plus où se trouve cette cocc'…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Soleil enrichissent leur collection dédiée aux voitures de légende avec la mythique Coccinelle. L’aventure mise en scène par Richard D. Nolane prend ses racines avant la seconde guerre mondiale, en Allemagne, avec le projet d’Hitler sur la future coccinelle Volkswagen. L’intrigue se construit sur cette base : il s’agit de retrouver la trace d’un des trente prototypes fabriqués par Porsche. Par hasard, l’héroïne se trouve mêlée aux investigations sur la coccinelle décapotable d’Himmler, quarante ans plus tard. L’histoire tient plutôt bien la route (c'est le cas de le dire), dans son déroulé. Une bizarrerie toutefois : le chat de l’héroïne, qui participe souvent à l’action, partage ses pensées en phylactères tout au long du récit. Au point qu'il devient lui-même un personnage à part entière de l'aventure. Le dessin réaliste de Zeljko Vladetic retranscrit bien l’atmosphère de l’histoire. On remarque néanmoins parfois des traits de personnages rigides, qui cassent la fluidité et le dynamisme du récit. Mais ne soyons pas trop critiques, ce troisième volet reste un ouvrage de commande plutôt réussi.