L'histoire :
Les vikings affrontent un hiver extrêmement rude et une menace ennemie inconnue. Ils ont donc pris la décision d’envoyer un groupe à Asgard (leur paradis), afin de demander de l’aide à Odin en personne. Pour s'y rendre, Alrik, fils du Roi Lothar et responsable de l’expédition, s’est associé à la walkyrie Gunhild et à Hermod, l’un des fils du Dieu nordique, qui ont tous deux été déchus pour avoir eu une relation ensemble. Mais ils ont découverts que la cité a été détruite et les Dieux éliminés. Fuyant la cité et les elfes blancs, responsables du carnage, Alrik et ses alliés se retrouvent désormais face à Freyja et ses walkyries. Ceux-là comptent passer leur colère envers Odin en s’en prenant à son fils et unique Dieu survivant, Hermod. Pendant ce temps, le Roi Lothar et ses vikings subissent l’attaque des géants des glaces, fraîchement alliés aux elfes blancs. Rapidement les ennemis détruisent tout sur leur passage. Lothar se voit alors contraint de fuir avec les quelques hommes qu’il lui reste. Il part prévenir la tribu viking la plus proche de la menace qui va s’abattre prochainement sur eux. De son côté, Fenrir et sa meute de loups se dirigent vers le monde des elfes blancs, afin de faire part des derniers événements au Roi intendant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le premier album, on découvrait un sympathique univers nordique en proie à un rude hiver et à une menace invisible. Les ultimes pages nous dévoilaient alors la déchéance des Dieux et donc la fin des espoirs vikings placés en eux pour les aider à surmonter l’hiver. Néanmoins, la composition de « l’ennemi » demeurait énigmatique. Dans cette seconde et dernière partie, le voile est levé dès le début avec un flashback nous montrant une alliance principalement composée d’elfes blancs, de nains et de géants. Cette association va rapidement tout raser sur son passage ; le seul espoir de survie des Hommes passera par le Dieu déchu Hermod et les walkyries. Une nouvelle fois, le scénariste Sylvain Cordurié concocte un récit rythmé au sein duquel les révélations sont l’occasion de souffler un peu. Les enjeux sont rapidement révélés et l’intrigue s’alterne d’un endroit à un autre, avant un majestueux final. Si l’histoire nous embarque autant, c’est aussi grâce au coup de patte de Drazen Kovacevic. On ressent tout à travers ses dessins : le froid, le caractère épique des batailles, la puissance des géants… Une bonne conclusion pour une astucieuse exploitation de la mythologie nordique...