L'histoire :
L’équipage de l’Obéron est le plus naze de l’univers. Ces mercenaires, menés par leur capitaine Zak Blackhole, enchaînent les coups foireux. Ils arraisonnent pour les piller, des vaisseaux qui s’avèrent être vides, provoquent des bagarres gigantesques dès qu’ils mettent les pieds dans un bar... Pour leur constante inefficacité, ils sont remarqués lors de la remise des prix annuels sacrant les meilleurs mercenaires. Lorsqu’ils montent sur la scène, le présentateur annonce la teneur de leur prix, hautement mérité selon lui. Ils sont reconnus officiellement comme étant les plus pitoyables pirates de l’espace ! Mais le maître de cérémonie a décidé que cela devait changer ! Il leur impose un chaperon. Zak proteste violemment, avant de voir celle qui a été choisie pour corriger leur éducation : une brune pulpeuse et au corps parfait. Au premier coup d’œil, il se décide : elle embarque avec eux ! Premiers travaux pratiques : la récupération de la cargaison d’un vaisseau. Une fois sur place, ils ne trouvent malheureusement qu’une petite éprouvette, contenant un liquide bizarre. Ils emportent leur maigre butin, pour l’analyser. Du jour au lendemain, tout le monde les prend en chasse pour récupérer la fiole…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Zak Blackhole, c’est exactement le bon copain, boute-en-train, dont on dit avec le sourire : mais qu’il est con ! Le ton adopté par les 3 scénaristes, Olivier et Stéphane Péru (Shaman), et Jean-Luc Cano, est familier et léger, voire même carrément déconnant ! Au dessin, même état d’esprit. Les monstres qu’on rencontre un peu partout dans l’univers et sur chaque planche sont légions et affublés de toutes sortes d’organes et de déguisements délirants. Mais si les auteurs vont loin dans leur délire, ils le font toujours avec professionnalisme. Certaines planches sont de toute beauté, telle la double page 2 et 3. La mise en couleur informatique est maîtrisée du début à la fin. Au bout de 3 pages, nous aussi, on a envie d’embarquer avec Zak et ses potes, pour s’amuser un bon coup. Comme on ne peut pas, on se contente de lire la BD, hilare, en attendant l’avènement des voyages intergalactiques... ou tout simplement la sortie du tome suivant !