L'histoire :
Alice se réveille dans un lieu qu’elle ne connaît pas, avec des gens qu’elle ne reconnaît pas non plus. Une jeune fille blonde l’observe sans parler. Une autre, plus âgée, lui explique qu’elle est restée deux jours inconsciente. Elle lui révèle qu’elle l’a trouvée dans la rue avec cette autre fille qui est muette. Elle a préparé un petit repas, mais avoir des bons produits est compliqué, car on peut difficilement sortir dehors avec les fameux… mais elle n’a pas le temps de finir sa phrase. On frappe à la porte. Elle se précipite pour voir de qui il s’agit. Elle revient ensuite, l’air effrayée, et cache les deux filles sous le lit. La pauvre voit ensuite arriver un homme nu et très musclé. Il a les yeux rouges sang. Elle sait ce qu’elle doit faire pour le calmer et le contenter. Après des préliminaires torrides, elle se laisse pénétrer. Le démon se déchaîne et quand leurs ébats sont terminés, il semble ne pas être rassasié. Il dévore alors son visage !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des versions X d’Alice au pays des merveilles, il y en a eu presque autant que des versions normales. Cette fois, avec cette réédition (la première version date de 2008), on a le droit à un délire totalement débridé de Manolo Carot ou des démons niquent comme des lapins et où le chat laisse place à des gros plans de chattes très suggestifs ! Au cours de mini saynètes ultra porno, Alice se retrouve dans des mésaventures où le sexe devient un vice délirant et tentateur. Des démons inquiétants et des femmes ingénues et soumises façon Druuna, un monde post apo trash façon Ranxerox et un délire total et assumé : ça part dans tous les sens (et dans toutes les positions). Ce joyeux mélange des corps devient un peu indigeste, mais la chute finale termine sur une belle pirouette, toute aussi efficace que les galipettes de la belle Alice. Carot nous procure surtout beaucoup de plaisir avec son dessin totalement déluré et orgiaque. Les sexes sont énormes, les positions tordues et le plaisir inonde les pages. Manolo Carot a bien fait sienne cette citation d’Alice au pays des merveilles : « Mais alors si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? »