L'histoire :
Maîtresse Kathy, comme elle aime à être surnommée, bouquine pendant que son esclave du jour s'occupe de lui lécher les jambes. Avant de se consacrer à son... entrejambe. Une fois satisfaite, Maîtresse Kathy envoie sa « pute » (comme elle l'appelle affectueusement) dehors, sur le parking, et la mate de sa fenêtre s'engoder gentiment. Sauf que ce à quoi elle va assister va finir de l'émoustiller totalement : sa pute a pourtant commencé à lui obéir mais ces messieurs de la police ont eut tôt fait de remarquer son accoutrement parfaitement racoleur et de l'emmener au poste. C'est là qu'elle sera mise en cellule, en compagnie de deux autres soi-disant victimes de la même méprise. C'est là qu'elle passera la nuit. Une nuit torride... Kathy pense que sa soirée va être longue et triste, mais c'est sans compter sur sa voisine Christine qui, par l'entremise d'un petit billet doux, l'attirera jusque dans sa chambre. Décidément, la soirée s'avère pleine de surprises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Version papier d'une BD qui a pour quelque temps fait le bonheur des amateurs sur la toile, cette version se distingue entre autre par la couleur. Celle-ci vient faire son irruption dans ces pages brûlantes de perversités diverses et de fantasmes bien ciblés. Incontestablement, elle apporte un plus par rapport au noir et blanc. La lecture de ces pages nous confirme en effet que Xavier Duvet voue un culte indubitable au corps de la femme. C'est un vrai plaisir de voir à quel point il excelle dans l'art de ciseler ses (seins) pleins et ses (jambes) délié(e)s. Il se (nous) régale notamment sur les rondeurs, à telle enseigne que l'on se croirait presque en 3D. Le pendant de cette grande force c'est un certain mépris pour d'autres détails (ah, ces quelques éléments de mobilier copiés-collés-pixellisés et baveux, comment dire...). En outre, l'appellation « pour public averti » semble par moment insuffisant, car la teneur très crue de certaines planches laisseront sûrement de nombreux lecteurs froids,voire refroidis.