L'histoire :
Le Serpent Blanc : En se promenant dans le jardin des Gorgones, Philippe, accompagné de son maître Eupompus, est en admiration devant la beauté et le réalisme des sculptures. Soudain, Philippe est attaqué par derrière en se faisant crever les yeux…
Sexotérique, L’écu de la demi-poulette, conte anglais revisité. Il était une fois deux voisines qui avaient en commun une demi-douzaine d’œufs. Des six, naquit une seule mais adorable poulette, que les voisines se partagèrent équitablement. L’une mangea sa part, l’autre la laissa s’épanouir….
Narcisse ou l’histoire de la fille qui en venait à se baiser elle-même…
Légendes Perverses, Psychogénésis : Allemagne XVIIIème Reich, l’inspectrice Hildegarde vient pour réaliser un rapport pour la SS. Le cobaye X, une femme avec de belles formes et des yeux dans le vague, est prête à subir le traitement de la machine imaginée par Iselda, la maîtresse de ce lieu d’expérimentations sur cobayes humains. La psychogénésis, machine de sa création, est capable d’érotiser n’importe quel stimulus en se substituant aux phéromones qui dictent nos instincts…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’emblée, le dessin est bluffant, même s’il n’inspire pas l’érotisme, naturellement. Il est tellement réaliste dans le mouvement et les expressions qu’il transcende la réalité, ajoutant l’intensité des émotions à l’aspect visuel qui porte le propos : les Légendes Perverses. Cette rupture visuelle entraine un sentiment intéressant à observer dans notre humanité. Hé oui ! Parce que nous sommes tous des êtres sexués tendus vers la reproduction de l’espèce. Et que l’on trouve ça sale ou magnifique, le sexe fait partie intégrante de notre vie à tous. Hé oui ! Alors se confronter à certaines légendes, pratiques et autres envies interdites le temps d’un album qui fleure la qualité du beau livre, pourquoi s’en priver ? Sauf si être dérangé dans les recoins cachés vous indispose, ces légendes sont l’occasion d’un élan, d’un second souffle ou d’une introspection sur le fond du sens de la sexualité, sans préservatif ni lubrifiant. Pour autant, ce n’est pas la peine de se ruer pour risquer de tâcher les pages. C’est un travail sur la culture du désir, du fantasme inavouable, de l’amour mécanique… Hmmm que c’est bon, lorsque c’est bien fait.