L'histoire :
Auguste, Gérard et Ricky, ont été envoyés en mission scientifique par l’ONU dans les archipels de Micronésie pour étudier les insectes dans leur habitat naturel. Hélas, un petit accident d’hydravion les a transformés en naufragés sur une île tropicale déserte. Ils y ont construit un cabanon de fortune et se nourrissent avec ce qu’ils trouvent sur place. Ils n’en peuvent plus : eux qui espéraient pouvoir batifoler avec des vahinés lubriques, sont obligés de se pignoler chacun dans leur coin. Or, en dépit de leurs explorations, ils n’ont jamais trouvé le village d’autochtones établi de l’autre côté de l’île. Ce jour là, Ricky est pénard en train de s’astiquer le poireau au pied d’un arbre, ignorant que sur une branche au dessus de lui se trouve Nassao, une jeune indigène qui regarde ce spectacle avec intérêt. Ça la met même dans un drôle d’état, elle qui se met à se caresser et à chevaucher un moignon de branche… jusqu’à donner un coup de pied dans un essaim de guêpes ! L’essaim vient alors se ficher tout droit sur la verge de Ricky, au moment même où il allait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après de bons et soft services au sein de séries grands publics comme Jolin la teigne, Sir Pyle ou les Trois mousquetaires (donc toujours en compagnie de Jean-David Morvan), Ruben s’offre ici en solo une bienvenue récréation pornographique – car s’agissant des éditions Tabou, on est quasiment toujours au-delà de l’érotique. Or, une BD porno avec un semblant de scénario, ça n’est pas si courant que ça ! Ici, 3 pseudo scientifiques entomologistes se retrouvent en manque de gonzesses, et servent de prétexte à assouvir un bon gros fantasme masculin (et en faire aimablement profiter les lecteurs) : celui de la grosse baise sur une île tropicale en compagnie d’une troupe de vahinés hyper bien gaulées et curieuses de nature. Car Nassao – le nom de l’île et de l’héroïne principale – et ses copines ne sont pas farouche pour un sou ! Très logiquement, on assiste alors à un brassage ethnique (ceci n’est pas un gros mot) tout à fait explicite, avec pas mal d’humour en prime. Car nos 3 étalons n’osent pas évoquer entre eux leurs bonnes fortunes sexuelles et encore moins les petits tracas qui les accompagnent. En outre, contrairement à bon nombre d’ouvrage du registre, l’auteur reste mesuré dans les proportions des attributs morphologiques (zigounettes et poitrines « normales »), ainsi que dans l’inventivité, la variation et la durée des galipettes. Les séquences hot s’empilent très agréablement comme un recueil d’historiettes, mais sans rupture dans le découpage, selon un fil narratif chronologique cohérent. Vive les cocotiers !