L'histoire :
A peine a-t-il profité pleinement d’une fellation dans les bosquets, gracieusement proposée par sa copine Éléna, que Luca lui annonce qu’il aimerait mettre un peu d’air dans leur relation… En gros, il aimerait faire une virée à Londres avec ses potes, sans qu’elle lui en veuille. Éléna est tellement verte de rage, qu’elle le plaque illico. Dans la foulée, elle accepte l’invitation de sa copine Laura, plus une connaissance qu’une amie intime, à partir en vacances ensemble. Le lendemain est occupé au check-up complet des sacs à emporter : fringues, crèmes diverses, tampons hygiéniques… Laura débarque alors dans sa 4L et les filles partent à l’aventure. Chemin faisant, Laura annonce la couleur : elle a bien l’intention de se taper tous les mecs qu’elle pourra. Éléna se méfie… A une station services, elles font le plein et le plein… de capotes. Le soir, quand elles arrivent, il fait déjà nuit et vu qu’il fait plutôt doux, Laura propose de dormir à la belle étoile, sur la plage. Un rasta fumeur de joint ne manque pas de se joindre à elles… sur proposition de Laura. Il fait tourner un pétard et commence à tripoter Laura qui lui rend la pareille. Choquée, Éléna se blottit dans son sac de couchage…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au menu de ce porno soft en noir et blanc, orchestré par Marco Nizzoli, la virée estivale et décomplexée de deux copines sur un littoral ensoleillé, puis sur une île grecque (tout un symbole…). L’une est plus farouche que l’autre (au départ), mais toutes deux sont très sexys, ce qui se révèle assez pratique pour attirer les convoitises masculines et nourrir le récit de ces rencontres. Car évidemment, le scénario n’a pas d’autre subtilité que de relater les étapes géographiques et sexuelles de ce duo de copines, durant ce Bel été, de leur donner moult occasions de dévoiler généreusement leurs silhouettes dénudées, de cumuler quelques rapports clairement fripons, mais jamais vulgaires. Le registre érotique n’est d’ailleurs pas le seule créneau de Nizzoli (il a également dessiné le Jour des magiciens, Le Monde d’Alef-Thau et les Enfants du crépuscule). Ici, Nizzoli se situe donc graphiquement et narrativement dans la même veine que son célèbre compatriote, Milo Manara, ce qui n’est pas la moindre des références…