L'histoire :
Asia vient d'être nommée Commodore de Cadillac. Elle demande à l'amiral d'envoyer des commandos afin de retrouver Pad, le porteur du CD ainsi que ses complices Alice et Emilio. Pour ne pas froisser l'image du consortium et de son action militaire, l'amiral propose d'envoyer Gunza pour capturer Pad. En effet, c'est lui qui l'a formé en tant que flic et il va pouvoir anticiper ses réactions. En fait, Asia souhaite que Gunza extrait l'implant de son cou, même si cela doit le tuer. Une demi-heure plus tard, un commando se positionne devant le bunny's bar. Pad et ses amis se trouvent à l'intérieur. C'est un endroit fréquenté, qui les protège visiblement d'une intervention armée. Cependant, un homme en civil de Cadillac pénètre dans le bar afin de les localiser. Au même moment, Pad envoie Emilio à l'extérieur du bar afin de surveiller la rue. Soudain, il est chahuté par une bande de jeunes qui veulebt rentrer prendre un verre et à qui il refuse l'accès, les prenant pour des militaires en civil. Les jeunes l'attrapent et le balancent dans la cour derrière le bar. Il tombe alors sur l'unité de commando prète à intervenir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de la série semblait vraiment prometteur. Ainsi, l'intrigue construite sur un complot mondial par le consortium indépendant Cadillac, fabriquant de nouvelles technologies, donnait le ton. Néanmoins, sur le second tome, se profilait déjà quelques discordances. Les personnages d'Alice et d'Emilio n'étaient pas vraiment à la hauteur de l'intrigue, et apportaient à l'histoire un caractère d'ados immatures. Le vocabulaire utilisé par les deux ados, notamment, enlevait du crédit au scénario. Hélas, ce sentiment perdure sur ce troisième tome, alors qu'on assiste au dénouement de cette surprenante intrigue. On se demande même l'utilité du rôle d'Emilio, si ce n'est à meubler dans l'histoire. Certes, l'opus apporte son lot de révélations avec, enfin, l'explication de tout ce complot planétaire. A ce sujet, on reste pantois sur la fin de l'histoire, avec une énorme frustration de ne pas en savoir plus sur les protagonistes du programme SETI. Le dessin de Vincent Mallié reste cependant à la hauteur : la grande maîtrise de son trait semi-réaliste est en parfaite adéquation avec ce type d'intrigue. Cette trilogie cyber-punk plaira toutefois aux fans du genre.