L'histoire :
Après avoir monté sa boîte, l’Eraser Limited, Reynolds a engagé une secrétaire, Virginia. Il s’est installé dans un bureau moderne de Miami et s’applique à faire son métier : la liquidation sur commande des personnes physiques. Car Reynolds est un « effaceur ». Un nettoyeur, un tueur à gages, si vous préférez. On l’engage pour un contrat et il doit tout simplement tuer la personne en question. Et il fait ça de son mieux, à la tête de sa petite PME. Il a même prévu des options. Il y a le forfait fondation (la victime est coulé dans du béton), le forfait « last will » (avec une dernière volonté), le forfait « sculpture » (emplâtré dans une statue antique), le « recyclage » ou le crescendo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un héros qui fait de l’assassinat un fond de commerce rien de plus banal, voilà une excellente idée de départ. Mais une fois passés ces quelques bonnes idées (le nom de son entreprise, la gamme variée de forfaits...), les gags restent trop souvent convenus. On est loin de la finesse de l’humour noir à la Pierre Desproges. Les gaffes de Reynolds sont malheureusement souvent « téléphonées » et l’on sourit plus qu’on ne rit dans cette nouvelle série. Il y a là matière à renforcer le cynisme et à développer la série (à la manière de l’excellente série Green manor, tout aussi sardonique). Un peu de cruauté pour la suite, que diable !