L'histoire :
Tower est le pseudonyme utilisé par Tom Cleggan, ex-membre de l'IRA. Il a raccroché il y a bien des années en s'enfuyant avec une partie du fric du groupe armé. Depuis, il a refait sa vie en Italie aux côtés de Carla. Aussi, quelle n'est pas sa surprise lorsqu'on annonce à la radio qu'une série d'attentats meurtriers signés Tower frappe à nouveau Belfast ! Ses anciens amis retrouvent sa trace à Milan, détruisent sa nouvelle vie et mettent Carla au parfum du même coup. Il replonge dans un climat de violence qu'il connaît bien. Il tente de remonter la piste de son ancien chef qui veut sa peau. Pour parvenir à ses fins, la marge de manœuvre est restreinte : il a une agent spécial du MI5 dans les pattes, des SAS, des agents doubles, des mercenaires... Arrêté à la fin du deuxième tome, on retrouve Tower emprisonné dans une base militaire au début de ce troisième (et dernier) tome.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cavalier seul clos le (premier ?) cycle de Tower. Sur l'échiquier de cette trilogie, on trouve tout ce que peut compter un thriller d'espionnage. Au menu, quelques tueurs sans pitié armés jusqu'aux dents, une colonie de militaires efficaces, des services secrets qui tentent de maîtriser le tout, un héros vraiment super fort (c'est un sacré métier), deux filles qui valent plutôt le coup qu'on se batte pour elles... Mais la partie a été abandonnée en cours de route par Ange, le duo de scénaristes (ANne et GErard Guero) qui officiait sur les deux premiers tomes. Le dessinateur, Sébastien Goethals, fait donc cavalier seul sur ce... Cavalier seul. Aux manettes de l'aventure, Goethals ne s'en tire pas trop mal, même si l'intrigue est un peu téléphonée. Les surprises ne sont pas de taille à concurrencer les rebondissements des deux premiers tomes, mais au moins, le ton général est conservé. On note une petite relâche toutefois côté régularité du dessin.