L'histoire :
Être fan de jeu vidéo suscite parfois quelques incompréhensions, notamment lorsqu'on passe de l'univers vidéoludique à la réalité. Ainsi, une personne se faisant écraser par une voiture ne disparaît pas au bout d'un certain temps comme dans un jeu. Il est aussi parfois compliqué d'expliquer à ses enfants que les items lâchés par des monstres abattus dans un MMORPG est un principe qui ne fonctionne pas dans le vrai monde. Alors quand ils se plaignent des cadeaux du Père Noël, ils ont vite fait de lui tomber dessus. Sinon, pour les plus indécrottables des joueurs invétérés, il existe désormais un traitement. Komori y fait donc appel et reçoit la visite d'un bénévole de SOS-MMO. Ce dernier essaie par tous les moyens d'aider le jeune garçon à se sortir de son addiction et lui trouve une nouvelle drogue : la télévision !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les parodies et autres séries humoristiques basées sur les jeux vidéo et les geeks sont plus nombreuses chaque année. Parmi les titres qui se distinguent du lot, World of no life a choisi l'option gags en une page. Avec un casting de personnages réguliers, le scénario d'Anthony Calla aborde de façon décalée des sujets aussi variés que les habitudes des joueurs ou le côté addictif de certains jeux. Les gags montrent que l'auteur est clairement un pratiquant de ce hobby ludique chronophage, notamment sur la séquence où des joueurs chevronnés tiennent des discours alarmants aux jeunes, afin de les dissuader de jouer. La raison est juste que les forums de leur MMORPG (jeu de rôle sur Internet) est pollué de langage SMS. Si l'ensemble n'est pas toujours hilarant, il reste néanmoins agréable. Waltch illustre la chose de façon soignée. Son trait est caractéristique du genre humoristique, mais à contrario de nombres représentanats du registre, il montre des planches remplies de détails. Ce second album est, il faut le souligner, plus réussi que son prédécesseur. Une lecture destinée aux joueurs et à leur entourage !