L'histoire :
Robert et Henry sont deux artistes sans le sou, vivant dans un petit appartement parisien miteux dans les années 30. Bien qu'amis, leur vision de l'art est diamétralement opposée. Robert, véritable génie, travaille avec acharnement pour produire ses œuvres et cela le satisfait pleinement, tandis que Henry n'est pas très talentueux mais diablement ambitieux et avide. Ce dernier vole alors le travail de son ami et vend ses gravures à un acheteur d'art dans le but de gagner rapidement de l'argent. Mais un beau jour, Robert s'en rend compte. Une querelle éclate alors, et Henry asperge malencontreusement le visage de son ami d'acide. Persuadé de l'avoir tué, il fait disparaître le corps dans une cuve d'acide. Bien des années plus tard, alors qu'il vit aisément grâce au travail de son défunt ami, il commence à s'inquiéter de ne plus avoir d'œuvres à vendre. Il va alors essayer de s'approprier le travail d'un mystérieux artiste qui fabrique des statues de cire plus vraies que nature…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
The vault of horror est un recueil qui a pour but de nous présenter des histoires horrifiques des comics des années 50. Toutes les histoires sont introduites par le Gardien du Caveau, le Gardien de la Crypte ou la Vieille Sorcière, des personnages aussi repoussants qu'immédiatement immersifs. Bien que la narration puisse parfois sembler abrupte et que les conclusions soient soit trop inattendues, soit totalement prévisibles, se plonger dans ce grand classique de la BD américaine reste un plaisir. Certes, certaines thématiques peuvent sembler un peu datées aujourd'hui, mais ces récits ont sans conteste posé les bases pour les œuvres qui ont suivi, que ce soit dans le monde de la BD, de la littérature, du cinéma ou des séries. Le style graphique iconique ajoute à l'ambiance de chaque récit, et même si l'ensemble ne vous donnera pas forcément des sueurs froides ou ne vous tiendra pas éveillé la nuit, ces histoires demeurent divertissantes. Un recueil à savourer de temps en temps, les soirs de pleine lune, lorsque le brouillard dissimule ce qui se cache dans l'obscurité.