L'histoire :
S’il y a bien un sport qui fait l’unanimité chez les habitants de Bonta, c’est bien le boufbowl. Cette activité très physique dépassant le cadre sportif est, pour certains, une philosophie de vie, voire même un art. Quelques uns ont même atteint le rang de légende, comme Ekmo. Son fils Kriss passe ses journées avec son retraité de père, à chercher des bouses de boufton, qu’ils vendent aux touristes. Tous deux se rendent sur la plage afin de trouver leurs clients. Kriss remarque que l’une des stars du boufbowl, Shura, est présente et taquine quelques quidams. Il le trouve amusant et ne peut s’empêcher de rire, ce qui ne plait pas à ce dernier. Il lance alors dans la tête du ramasseur de bouse une boufballe ! Kriss ne se laisse pas faire et lui retourne la pareille. Son tir est si puissant qu’il impressionne tout le monde, y compris la chef de l’équipe des Siamwha. Celle-ci se met alors dans le crâne de le recruter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers de Wakfu n’en finit plus d’envahir les kiosques ! Après Remington et Maskemane, une troisième série pointe le bout de son nez et se focalise autour du sport nommé boufbowl. Dans cet univers, cette discipline est une sorte de mix entre le football, le handball et la balle au prisonnier. Elle a même donné lieu à un jeu online (disponible à l’adresse www.boufbowl.com) et enfin à un nouveau titre créé par Maxe L’Hermenier. Déjà auteur du second album de Wakfu Heroes, le scénariste est désormais un habitué de l'étape. L’histoire se focalise sur Kriss la Krass, futur grand nom du boufbowl, qui arrive presque par hasard dans ce sport. Le récit se montre agréable, bien qu'on peine à le suivre au tout début, la séquence de flashback ne se démarquant pas vraiment. Les bases sont cependant bien établies et la suite devrait se révéler intéressante. Le dessinateur Grelin, dont on a déjà pu admirer le travail sur Hazard, fournit des planches très correctes, qui gagneraient à bénéficier de plus de détails. Enfin, comme sur Maskemane, Ankama a choisi un illustrateur de talent pour assurer la couverture ; cette fois c’est Niko Henrichon (Pride of Baghdad) qui s’en charge. Une mise en bouche annonçant de futurs bons moments.