L'histoire :
Depuis des siècles, la guerre fait rages entre les Kresh et les Geldariens. En dépit de leurs armures bio-mécaniques intégrées, ces derniers risquent pourtant bientôt d’être écrasés. Leurs derniers espoirs résident dans l’envoi de vaisseaux de secours à travers l’univers afin d’y rechercher de l’aide. Après une rixe, l’un d’eux se voit contraint de faire route vers une planète proche pour réparer les dégâts… Au collège, tout n’est pas rose non plus pour Zachary : Rebecca lui préfère Brad et sa voiture. Et lorsqu’il rentre, le soir venu, à la quincaillerie paternelle, il assiste impuissant à l’agression de son père par deux malfrats. Le lendemain, sur le chemin de l’école, une étrange météorite s’écrase non loin de lui. Intrigué, Zack découvre les débris d’un appareil spatial. Un petit homme vert à l’agonie se lamente dans une langue inconnue : en cas de crash extra-planétaire, les vaisseaux sont équipés d’un système d’autodestruction afin de prévenir toute interférence avec une civilisation primitive. Mais s’il souhaite sauver un innocent, le Geldarien n’a plus qu’une solution… Boouumm !!!...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Oubliez Superman, Bioman, X-men ou tout autre héros intergalactique. Place à TechJacket, adolescent recouvert d’une combinaison technologique bio-intégrée : l’armure des étoiles ! Le récit du jeune prodige Robert Kirkman, déjà auteur de nombreux comics chez Marvel (Jubilee, Captain America…) dépoussière les classiques, même s’il ne se prive pas de resservir quelques vielles – mais bonnes – recettes (l’analogie avec le brun Clark semble la plus prégnante). Simple et prometteur. En quelques pages servies par le dessin efficace de E.J. Su, un vent de fraîcheur souffle sur l’édition BD importée d’outre atlantique. Rien de révolutionnaire et pourtant le plaisir de lecture paraît assuré. Fans et néophytes du genre, voici comment s’évader d’un quotidien prévisible pour (re-)vivre une adolescence où tout paraît encore possible. Les aventures de Zack rappellent celles de Tessa, agent intergalactique (Soleil). L’univers imaginé recèle de considérables potentialités. Il y aurait tant à dire sur les Geldariens, encore plus sur leurs ennemis les Kresh (dont on ignore tout ou presque sinon leur hostilité déclarée), sur Rebacca et Zack, leurs amis et parents… Bref, après avoir lu d’une traite cet album avoisinant les 140 planches, on espère ne pas en rester à cette mise en bouche alléchante et découvrir bientôt une suite : prolonger le plaisir et approfondir l’histoire sinon tronquée.