L'histoire :
Vim et Tubby ne vivent pas exactement d’amour et d’eau fraiche. Vim bosse dans un resto pakistanais, où elle fait la plonge, les courses et accessoirement, elle coupe les tomates. Tub’, lui, appartient à un gang, les One Trick. Il a déjà un nom et un petit grade, mais en a marre d’obéir et de compter sur les trafics quotidiens. Il s’est mis en tête de braquer son propre gang. Un quart de million de dollars dans le coffre. Faudra faire le ménage mais une fois les thunes ramassées, lui et Vim n’auront qu’à se casser de cette p***** de ville, pour pouvoir être riches et heureux !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tous les amateurs de comics finissent par tomber sur un récit de Paul Pope. Créateur indépendant par excellence, l’artiste dont la renommée est désormais mondiale a commencé à s’autoproduire avant de voir de nombreux éditeurs lui proposer des contrats dignes d’une superstar du média. Son style est identifiable au premier coup d’œil : un mélange très particulier d’influences américaines, bien sûr, mais aussi japonaises et européennes, qui lui a valu d’être publié et reconnu à peu près partout dans le monde. Avec Arnaque à l’arraché, The One Trick Ripp-off, l’auteur se charge d’écrire une romance sur fond de guerre des gangs. Une sorte de Roméo et Juliette évoluant dans un contexte à la Tarantino. L’ensemble est pulp à souhait mais si Paul Pope maîtrise l’exercice de style, son scénario est truffé de poncifs et il ne réserve aucun rebondissement vraiment palpitant. Il campe tous les éléments d’une tragédie moderne mais manque aussi cruellement d’originalité. La narration est très linéaire, les dialogues pas toujours du meilleur effet, ce qui fait de cet album une création très caricaturale. A lire à la rigueur, ou alors si on est très fan de Paul Pope !