L'histoire :
Bienvenue sur la planète Bobalabinko située à 827 années-lumière de la Terre et qui propose de façon assez incroyable une boisson au goût similaire à la Ginger Ale. Le dixième docteur y invite donc Martha Jones en voyageant à travers le temps et l'espace à bord d'une machine téléphonique aussi appelée le TARDIS. Alors qu'il récupère les breuvages et de quoi grignoter, Martha croise trois enfants sur un banc qui semblent s'ennuyer devant un théâtre de marionnettes abandonné. Ils lui demandent si elle connaît quelques bonnes histoires à leur raconter et elle accepte alors avec plaisir de se prêter au jeu. Malheureusement, derrière ces gamins étranges, se cachent en fait de sinistres Pyroméths qui se nourrissent de l'énergie psychique qui se libère lorsque quelqu'un imagine une fiction. Boulimique, ils en veulent toujours plus, et gare au conteur s'il ne les satisfait pas... Pas d’autre choix pour Martha, elle va devoir être la meilleure tisseuse d'histoire de l'univers !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série télévisée Doctor Who diffusée pour la première fois en 1963, est une véritable institution de la culture outre-manche. On y suit le parcours du Docteur qui parcourt le temps et l'espace pour résoudre des crises. Amoureux de la Terre, cet extra-terrestre qui a la capacité de modifier son apparence, joue d'une certaine façon le rôle de protecteur de planète bleue. C'est donc à un monument auquel le scénariste Dan Slott s'attaque, et pour ce faire il choisit de s'intéresser au dixième docteur, joué dans la série par le charismatique David Tennant. Slott réussit le pari de conserver ce qui fait la force de Doctor Who, de l'aventure cosmique avec une touche d'humour décalée so British. Mélange de quêtes d'artefacts ancestraux et de prises de bec avec de méchants aliens sadiques, le scénariste s'amuse avec pas mal d'habileté. Même si le récit est assez court, les événements s'enchaînent à un rythme soutenu, parcemés de nombreux rebondissements. Aux dessins, Christopher Jones et Matthew Dowsmith rendent un travail honnête mais pas vraiment séduisant. Alors, Who you gonna call ? Doctor Who !