L'histoire :
Sur les vagues sauvages de l'Océan Indien, un navire marchand est pris en chasse par un vaisseau pirate avec à sa tête le terrible John Scurlock. Les tirs de canons retentissent, mais ils sont très vite éclipsés par l'apparition soudaine d'un inquiétant typhon qui fond sur les deux bateaux. Les éclairs et les explosions éclairent le ciel et forcent les pirates à un retrait stratégique ainsi qu'à l'abandon du butin convoité. C'est à bord d'une barque qu'ils échouent sur une île inconnue alors qu'au même moment, les rescapés du bâtiment marchand contemplent,, dépités, l'épave de leur navire, le Sylvia. La jeune Maria retrouve alors Hubble qui lui demande son aide afin de trouver rapidement une cachette pour leur précieuse cargaison, même si pour cela ils doivent traverser une jungle peu accueillante. Cependant, les pirates n'ont pas abandonné leur objectif et la bataille sur mer va se poursuivre au cœur d'une nature hostile. Pour rajouter du danger à cette poudrière, de nouveaux marins violents et avides de pouvoirs vont faire leur apparition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le catalogue bicéphale des éditions Black River se divisent entre la publication de créations par de grands noms de l'industrie du comics et l'adaptation de jeux vidéo en bandes dessinées. Après Assassin's creed, c'est un nouveau titre d'Ubisoft qui fait l'objet d'une publication avec cette fois-ci la licence Skull and Bones. Le jeu permet de jouer un pirate et de faire évoluer son personnage et la bd permet, de son côté, de découvrir différents profils de personnages. L'histoire imaginée par John Jackson Miller et James Mishler joue surtout sur le côté action en confrontant des équipes de marins dans une sorte d'arène de combat. Cette idée est plutôt futée car elle permet de coller à l'ambiance jeu vidéo et de construire un récit qui va droit au but. Par contre, avec autant de personnages et une pagination aussi courte, il est évident que les trouvailles scénaristiques et les protagonistes ne sont clairement pas assez travaillés. Au dessin, Christian Rosado colle bien à l'ambiance sale et sulfureuse de la piraterie avec un encrage poisseux comme un baril d'huile. Son trait est brut et manque parfois de finesse et la mise en couleur basique ne sert clairement pas son travail. Autre petit grief, les quelques coquilles de traduction qui sont agaçantes comme lorsque le mot « grandeur » devient « gardeur »... Le résultat n'est pas forcément mauvais mais ne vous attendez pas non plus à dénicher des trésors et des joyaux en fond de cale.