L'histoire :
Olive est une humaine, qui a adopté un chat auquel elle tient énormément et qu'elle a surnommé Henry. Un soir, alors qu'elle regarde à sa fenêtre, elle aperçoit une étoile filante et fait le vœu que son chat puisse traîner avec elle comme un humain. Elle était loin de se douter que son souhait serait exaucé… et qu'elle aurait peut-être dû être plus précise lorsqu'elle l'a énoncé. Car le lendemain matin, lorsqu'elle se réveille, son chat Henry est à ses côtés, mais a pris forme humaine (en conservant son apparence de chat), et il parle. Il sait comment elle s'appelle, et il ne porte pas de vêtements. La situation est très bizarre… Olive décide de lui prêter certains de ses habits, et lui fait découvrir le petit-déj burritos. Lorsqu'Henry croque dans son burrito, il fait une tête dégoûtée. Il n'aime pas ça du tout. Un peu plus loin, il aperçoit un pigeon, et son instinct de chat reprend le dessus. Il se précipite vers le volatile et le croque. Olive est sidérée, il est encore plus bizarre que ce qu'elle s'imaginait… C'est tellement un chat ! Mais peut-être qu'ils peuvent quand même essayer d'être amis ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Benji Nate, autrice de Girl juice, est également à l'origine de la bande dessinée Catboy. Le titre nous pose le décor : nous suivons une jeune fille qui a pour animal de compagnie un chat, et qui fait le vœu que celui-ci puisse traîner avec elle comme un humain. Sauf que cela se produit réellement, et le chat devient une créature étrange, un chat humanisé qui parle, et qui va lui tenir compagnie. Si la situation paraît complètement loufoque, ni l'héroïne, ni les autres humains autour d'elle, ne se questionnent, ne sont effrayés, ou s'interrogent sur cette drôle de créature. La présence d'Henry semble normale, acceptée par tous. Si ce décalage peut faire sourire au départ, malheureusement, il n'est pas creusé en profondeur, les thématiques ne sont que survolées, et l'autrice nous propose une succession de scénettes, sans grande pertinence. Elles sont le miroir du quotidien que partagent Olive et Henry, mais la bande dessinée souffre d'une véritable intrigue et d'un fil conducteur. De plus, nous n'arrivons pas très bien à situer l'âge d'Olive (il nous est plus ou moins suggéré qu'elle est étudiante, mais elle a la tête et les attitudes d'une enfant), et il est difficile de cerner le public auquel s'adresse cette bande dessinée. Côté graphismes, ils sont plutôt sympathiques et assez simplifiés. Les éditions Bliss proposent une jolie édition, avec une couverture en tissu texturé, agréable à prendre en main.