L'histoire :
Owen et Nikki sont à Los Angeles, suite au message d’Avi. Ils se retrouvent finalement mais à leur grande surprise, Avi ne leur a jamais envoyé de message ! Nikki utilise son corbeau Cagney pour tirer cette affaire au clair. La réponse se trouve rapidement devant leurs yeux : Amanda Mc Kee apparaît comme par magie ! Cependant, leurs retrouvailles ne se passent pas comme prévu. Owen reproche à Amanda de les avoir abandonnés alors que la situation était hyper compliquée. Elle s’excuse et explique qu’elle n’avait pas d’autre choix. Avi prend la parole et semble encore plus énervé. Il reproche à Livewire d’avoir mené une guerre inutile et qui a fait des ravages un peu partout. Amanda argumente comme elle peut : pour elle, il fallait défendre les droits de chacun contre le gouvernement qui voulait détruire les psiotiques. Avi ne s’arrête pas là : il raconte comment sa cousine est morte, écrasée par une voiture car le conducteur avait été effrayé par une gigantesque panne électrique provoquée par Livewire. Il lui demande si elle ne regrette pas tout ça mais elle dit non car il fallait protéger tous ceux qu’elle aime. Avi pense surtout qu’elle veut le pouvoir et qu’elle est prête à tout pour l’obtenir. Même si Nikki semble gênée de cette entrevue, ils partent tous en lui tournant le dos. Amanda se retrouve bien plus seule qu’avant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Livewire a le vent en poupe chez Valiant. Après la réédition du colossal Unity puis Harbinger War : black out, la super héroïne qui peut contrôler toutes les machines revient sur le devant de la scène, juste après les événements d’Harbinger War. Vita Ayala a la lourde tâche de remplacer Matt Kindt et malheureusement, le changement se fait bien trop sentir. Bien loin du génie créatif et du savoir-faire de Kindt, Ayala s’empêtre dans une histoire peu convaincante et sans surprise. Le début était pourtant prometteur avec l’idée de brider les pouvoirs démentiels d’Amanda mais tout le reste n’est qu’une pâle copie de ce qui se faisait auparavant... Les différentes parties reprennent grossièrement certains grands moments des psiotiques et ne servent finalement qu’à enchaîner des combats répétitifs. Pire encore : les dialogues ne cessent d’interroger de façon manichéenne les intentions de notre pauvre Livewire, totalement perdue dans cette histoire. « Pourquoi tu as fait ça, c’est pas bien ! _ Je l’ai fait pour protéger ma famille ! » Autant de belles phrases profondes et riches qu’on répète à n’en plus finir comme si le disque était rayé. Le dessin n’est pas plus en réussite puisque les changements d’artistes piquent les yeux. Raul Allen et Patricia Martin, fidèles soldats de l’industrie Valiant, réalisent une belle performance graphique avec un style réaliste et moderne mais le reste n’est clairement pas à la hauteur. Amanda a décidément bien du mal à se remettre du black out...