L'histoire :
Quantum n'en peut plus. Il doit se farcir la présence de son frère Woody chez lui depuis que des pouvoirs leur sont apparus mais en plus il a 2 locataires supplémentaires avec le bouc Johann et Soixante Neuf, l'un des clones de la Harpie. Quantum est le seul à travailler et se rend donc au siège de Magnum Sécurité, la société qui l'emploie. De leur côté, Woody et Soixante Neuf testent un éventuel nouvel appartement mais finissent par se mettre sans le vouloir dans le pétrin. De son côté, une fois son service terminé, Quantum part jouer au super-héros. Sa balade le conduit à sauver les miches de son frère et de la jeune femme et donc à se coucher très tard. Le lendemain, Quantum arrive en retard au boulot, son employeur lui disant connaître son secret. Seulement, ol exige que Quantum mette ses dons au service d'une mission suicide pour le commun des mortels !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les amateurs de comics déjantés ont sûrement eu le bon goût de se pencher sur le premier tome de Quantum and Woody. Ce titre qui met en scène 2 frangins dotés de pouvoirs se distingue par un humour irrésistible et un rythme effréné. Cette suite va en partie satisfaire les lecteurs déjà conquis. En effet, le scénariste James Asmus conserve le ton qui avait su faire mouche. Cette fois-ci, nos héros vont se retrouver au milieu d'un sacré bourbier avec des hippies et des milices armées. Cela va nous offrir quelques séquences vraiment spectaculaires et souvent hilarantes. Si l'effet de surprise de l'album précédent fonctionne un poil moins, c'est surtout au niveau des dessins que la pilule passe moins bien. Le très bon Tom Fowler est remplacé par Ming Doyle et disons-le, on ne gagne pas au change. L'artiste que l'on avait découvert sur Mara dispose d'un trait fin allant du bon au trop juste. Le côté aléatoire de son dessin est parfois un peu difficile à appréhender mais rassurons-nous, Tom Fowler sera de retour dans le troisième volet. Une suite moins percutante mais loin d'être honteuse.