L'histoire :
C’est la fête aujourd’hui à Springfield et cette année, toute la famille Simpson s’y rend ! Bart et Lisa partent tous deux en quête de stands sur lesquels ils pourraient s’amuser. Cependant, le garçon trouve plutôt un plan infaillible pour dépenser encore plus d’argent. S’approchant de l’invention d'un professeur, un robot capable de deviner son poids exact, il parie l’intégralité de son argent sur une erreur de la machine, car si tel est le cas, il gagnera le double. Hélas, le robot ne se trompe pas. Bart va alors pleurer devant le chef Wigum pour lui dire qu’on l’a détroussé. Le policier un brin simplet ne peut accepter que l’on profite d’un enfant... et il ne remarque pas Bart manger dans son dos des bonbons offerts sur un stand. L’inventeur propose alors de re-peser le garçon... et sa machine trouve bien évidemment une différence de quelques grammes ! Bart est alors remboursé du double de sa mise et part s’acheter plein de choses inutiles. Il ne lui reste plus qu’un seul dollar, lorsqu’il voit le stand « L’antre des monstres ». Celui-ci indique qu’il offre 500 dollars si les bêtes ne sont pas vivantes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis mars 2008, les éditions Casterman, sous la bannière Jungle, éditent (ou plutôt rééditent) les comics dérivés de la célèbre série animée de Matt Groening, les Simpson. Plus d’une dizaine d’albums sont déjà sortis. Le succès étant au rendez-vous, l’éditeur sort une série dérivée, basée sur les méfaits de « la famille américaine » en saison estivale. Nommé Simpsons summer shinding aux Etats-Unis, ce premier volet est donc rebaptisé Fiesta estivale en français et compile deux comics. Composées de récits assez courts, hormis celui de la fête foraine, les différentes histoires restent fidèles au dessin animé et peut-être même un peu trop. Certains gags fonctionnent ; d’autres auraient eu besoin de plus de place pour être optimaux. Heureusement, les dessins très très fidèles remontent cette impression première. Entre le design des personnages, les décors et les couleurs, aucune fausse note n’est à déplorer et les fans ne seront pas dépaysés. Cette Fiesta estivale n’est peut-être pas aussi festive qu'elle le laisse soupçonner, mais elle reste une lecture d’été passable.