L'histoire :
Alors qu’ils sont en phase d’apprentissage sur leurs robots de combat géants au sein de la Mech Academy, les cadets du Sky Corps ont dû s’affranchir des ordres pour affronter des Shargs qui attaquaient la ville. Ils ont sauvé des centaines de vie, mais ils doivent désormais passer devant un tribunal militaire pour avoir enfreint le règlement. Le jugement n’est pas trop sévère : ils sont juste punis quelques temps de toutes acrobaties aériennes à bord de leurs robots et doivent accomplir des tâches de ménage, sous la responsabilité de la mère de Stanford Yu. Entre autre tâche de nettoyage, ils ont tout de même le droit de sortir dans le désert avec leurs robots, mais à pied, et c’est pour griller aux lance-flammes tous les œufs de Shargs qu’ils trouveront sur le sol. C’est en effet une nouvelle menace de taille qui se profile à travers ces milliers œufs que les Shargs ont disséminé et qui risquent d’éclore à tout moment ! Stanford, Sanchez, Olivetti et Olivia Park, fille de l’autoritaire général Park, se plient à cette punition. Mais la nuit venue, ils rejoignent en cachette le héros Tanaka, qui leur a promis de continuer à s’entrainer pour devenir des protecteurs de l’humanité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volume reprend les épisodes / fascicules 5 à 8 de la série comics scénarisée par Greg Pak et dessinée par Takeshi Miyazawa. Pour pitch, on peut dire que Mech Academy est à mi-chemin entre Astroboy (le manga d’Osamu Tezuka, connu en France en animé sous le nom d’Astro le petit Robot) pour l’aspect rocambolesque / jeunesse, mixé à Pacific Rim (le film à grand-spectacle). Ici aussi, en effet, des robots géants pilotés par des humains protègent la Terre contre des grosses bestioles aux tronches de crustacés géants (les shargs). La série se place donc dans la grande tradition des aventures de kaijus (monstres géants japonais, comme Godzilla, Goldorak, Rampage…), avec son lot de combats extravagants et de rebondissements manichéens. La rivalité sans cesse renouvelée et résolue entre les jeunes héros s’avère un second fil narratif pour accrocher les jeunes lecteurs. La menace est sans cesse plus forte, mais les héros se surpassent pour assurer le coup, quitte à désobéir aux ordres inhumains. Le scénar est donc basique, mais il est dynamique et se laissera suivre agréablement par les adultes qui auraient un furieux besoin de ne pas réfléchir. Le dessin de Miyazawa, hybride entre l’encrage comics et le découpage manga, tire plutôt le lectorat vers un style plus adulte. Papa, moi aussi j’veux un robot géant à la maison !