L'histoire :
Où l'on suit les affres existentielles de notre chat favori face à une canicule - situation qui revient fréquemment tout au long de cet album… Où l'on observe sa dextérité à l'écrasement des araignées… Où l'on s'afflige devant les errances sentimentales de Jon. Où l'on s'amuse de la sournoise tension qui s'insinue dans les relations entre le chat et son maître. Où l'on se délecte des tergiversations philosophiques du félin sur l'univers en général et sur son univers en particulier.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cette déconcertante constance qui frise la monomanie, Jim Davis s'en revient nous proposer son énième tome « Garfieldesque ». Pour cette nouvelle édition, le dessin va toujours droit au but, le gag fait mouche à tout coup… Bref, après de si nombreuses années, on sent une maîtrise certaine. La gageure supplémentaire de cet album serait d'y voir peut-être une volonté de réduire les dialogues afin de cibler l'impact gaguesque le plus possible sur l'aspect visuel. Un regret toutefois : les absences remarquées de Odie le chien et de Nermal le chaton le plus mignon du monde, qui n'apparaissent tous deux que sur une vignette chacun. Peut-être un autre désir de la part de l'auteur de recentrer son propos sur les deux personnages originels : Garfield et Jon. Reste que cette nouvelle mouture, vraisemblablement réalisée pendant un été 2002 particulièrement chaud puisque de nombreuses planches s'en inspirent, est un bon cru, au point que l'on en redemande. Garçon, la suite !