L'histoire :
En 1948, dans la base de l'armée de l'air de Carmelo, dans l'Utah, une petite cohorte de spécialistes observent certains phénomènes liés à des essais de radioactivité. Depuis quelques temps, des disparitions ont lieu, celles de militaires. Tout indique que le responsable serait une créature ailée de très grande taille. Avec un désert très vaste et aucune piste, certains dirigeants se tournent vers le B.P.R.D. et leur directeur Trevor Bruttenholm. En arrivant à la base, ce dernier croise une jeune femme très belle, la docteure Rieu. Elle a une hypothèse des plus intéressantes et pense que cette créature traverse un portail dimensionnel depuis les zones contaminées par la radioactivité. Sur place, ils se font attaqués par un autre monstre. Les soupçons du docteure Rieu semblent être les bons...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome de B.P.R.D. Origines compile deux récits racontant des missions anciennes de la fameuse agence de Trevor Burttenholm, le professeur qui jouera le rôle de père d'Hellboy dès que celui-ci arrive sur Terre. La première histoire se déroule en 1948 et nous emmène en Utah où des créatures apparaissent dans un désert où des essais de radioactivité eurent lieux. Assez classique, le scénario de Mike Mignola et de John Arcudi n'est pas foncièrement le meilleur que leur tandem ait imaginé. La faute a une narration un peu chaotique par moment. Nous retrouvons cependant les marqueurs habituels de l'univers d'Hellboy avec des monstres et une atmosphère sombre. Les dessins de Max Fiumara sont très bons. Après un récit assez moyen, nous retrouvons Gabriel Ba et Fabio Moon, les deux frères brésiliens qui, avec la supervision de Mike Mignola, vont nous narrer une aventure captivante où les vampires sont omniprésents. Bénéficiant d'un scénario plus intéressant et d'une patte graphique réussie, les épisodes de cette saga sont un véritable délice pour les fans. L’entièreté de l'album bénéficie des soins du coloriste Dave Stewart, qui apporte une véritable continuité à l'œuvre de Mignola depuis des décennies maintenant.