L'histoire :
Aspen explore le monde ténébreux, dans l'espoir d'en apprendre plus sur ses origines. Elle tombe nez à nez sur Casque, qui a été libéré par Marquese, Kiani et les autres. L'ancien membre du conseil des Bleus avoue à la jeune femme être lui aussi un ténébreux et accepte de lui révéler ce qu'elle souhaite connaître. A Saba, dans la cité des Bleus, la guerre fait rage entre les humains et les forces dirigées par Kiaki et Cannon Hawke. De son côté, Aspen découvre que la vie débuta sur Terre avec l'apparition de l'eau, mais que les humains et les Bleus choisirent chacun de vivre à des endroits différents : les premiers à la surface et les seconds sous les eaux. Cependant, Aspen a bien d’autres questions : par exemple, pourquoi Killian a-t-il tué ses parents ? Casque annonce que le neveu du sénateur Bra'nache était jaloux de l'ascendance de la jeune femme et souhaitait s'emparer de son pouvoir. Aspen est ensuite déstabilisé lorsque Casque lui propose de rencontrer son père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créée en 1998 par Michael Turner, la série Fathom a connu bien des déboires à ses débuts. Au départ publiée chez Image Comics, la série se poursuivit ensuite chez Aspen Comics. En France, les vicissitudes sont également au menu : il aura fallu un brin de patience aux amateurs de cet univers, puisque ce troisième tome sort plus de trois ans après le second. Entre temps, Delcourt qui édite la série, en a profité pour publier le passé de certains personnages, dans Fathom origines. Après autant d'attente, l'histoire de ce troisième opus met en avant le conflit entre les différents clans. Humains et Bleus s'affrontent ainsi autour de la cité sous-marine de Saba, pendant qu'Aspen découvre ses origines. Les habitués de la saga de Michael Turner seront bien évidemment aux anges : le récit est dynamique et les révélations vont bon train. Les non-initiés, en revanche, auront beaucoup plus de difficultés à s'y retrouver devant la pléiade de personnages et d'allusions. Au niveau des dessins, Michael Turner a laissé les crayons et les pinceaux à Koi Turnbull, qui offre un résultat moins percutant que son prédécesseur, mais néanmoins corrects. Au fil de l’album, le dessinateur prend ses marques et se détache du « style Turner » originel. Une œuvre à découvrir (avec les premiers tomes) pour peu qu'on soit sensible à cet univers atypique.