L'histoire :
A New-York, la société d'investigations paranormales Ghostbusters réunit trois anciens chercheurs universitaires qui sont parvenus à capturer les fantômes qui troublent le quotidien des humains. Peter, Raymond et Egon se sont associés à Winston pour mener à bien des missions pour le moins éprouvantes. La nuit dernière, Raymond a fait un drôle de rêve qu'il suspecte d'être prémonitoire. Alors qu'Egon mène l'enquête en auscultant son ami, Winston reçoit la visite d'un petit garçon qui sollicite l'aide de leur société. Comme d'habitude, il accepte de bon cœur et sollicite Peter pour se rendre sur les lieux. Ce dernier râle comme à son habitude mais, constatant que l'immeuble dans lequel ils doivent se rendre dégouline de slime, il se remotive. A mesure que Peter et Winston explorent les lieux, ils constatent que le fantôme présent ici doit être des plus puissants. Ils finissent par tomber sur leur cible et surprise, il s'agit de celui d'une précédente affaire, celle de l’hôtel Sledgewick !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans les années 80, il y eut une prolifération de licences fortes dans le cinéma américain avec Indiana Jones, Retour vers le futur ou SOS Fantômes. Après deux volets cinématographiques réussis et un dessin animé, nous étions sans nouvelles de ces chasseurs de fantômes. Les rumeurs ont longtemps alimenté un troisième film mais ce n'est que dernièrement que celles-ci débouchèrent sur un nouveau tournage. Avec une telle marque et un tel potentiel, l'éditeur IDW a commandé une version bande dessinée. Celle-ci arrive avec un visuel très cartoony qui se destine évidemment aux plus jeunes. L'album est extrêmement abordable et permet de revoir un casting de personnages que l'on a adorés il y a des années. C'est la grande force de ce comic book Ghostbusters, celle de proposer un esprit identique à celui des films. Les dialogues sont assez savoureux et rendent parfaitement hommage à ceux des long métrages. On s'amuse à redécouvrir cet univers avec un plaisir non feint. Drôle et plaisante, cette mise en bouche appelle une suite que l'on espère du même calibre. De quoi avoir dans la tête la mélodie de Ray Parker Jr... Who you gonna call ? Ghostbusters !