L'histoire :
En tout temps et en tout endroit, l'Iron Devil est un lieu atypique, où on peut acquérir une femme pour quelques deniers et en faire une esclave sexuelle ou une prostituée. C'est le cas de Britthy, une jeune femme aux courbes parfaites, prise d'assaut par de nombreux hommes qui souhaitent s’allouer ses services. Britthy vient d'être engagée par une célèbre maison close de Manhattan, l’Upper West Side. A peine la visite des lieux commence qu'elle a déjà un premier client. L'un des suivants n'est autre qu'un prêtre envoyé afin d'introniser Britthy. Celui-ci commence à profiter des compétences de la demoiselle et lui demande de répéter les mots suivants : « Je m'enfile le chibre divin entre mes petites lèvres toutes roses ». Mais la jeune femme ne le peut, car elle est muette de naissance. Le prêtre accepte alors qu'elle s'exprime avec ses mains pour poursuivre cette intronisation humide et moite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Franck Thorne est un artiste réputé, auteur de séries assez connues dans les années 70 comme Red Sonja ou Green Hornet. Mais (comme beaucoup), il possède une facette cachée : il est amateur de récits pornos et il l'a démontré tout au long de sa carrière en produisant deux ouvrages au contenu extrêmement explicite. L'un d'eux, Devil's angel, a même connu les affres de la censure dans l'Etat américain de l'Oklahoma, en raison de son obscénité. Son autre tentative dans l'univers érotico-porno se nomme Iron Devil, où l'on suit le parcours de deux jeunes femmes avides de sexe ! Sous couvert d'une histoire dissimulant une mythologie ombrageuse, l'auteur nous dévoile un visuel d'assez bonne qualité. Les jeunes femmes, leurs courbes et leurs parties intimes sont bien rendues, tout comme les nombreux sexes en érection remplissant une case sur deux de leur présence ou de leur contenu. Il doit même y avoir plus de chibres dessinés que de cases ! Sur ce visuel plutôt correct, c'est au niveau du scénario que le bas blesse (et oui). Si dans ce genre de récit, il peut généralement se contenter d'être efficace, cette fois-ci, il est presque insupportable. La narration est confuse et l'on a bien du mal à comprendre ce qui se passe, tout n'est qu'enchainement de pénétrations, partouzes et autres débauches. La séquence zoophile est même carrément ridicule et inutile. Garder de bons souvenirs d'Iron Man ou même d'Iron Maiden est facile, mais de cet Iron Devil relève de la gageure…