L'histoire :
A Paris, Shiro avait l'espoir de retrouver sa bien-aimée, mais celle-ci a été kidnappée par Don Miguel, qui est retourné en Espagne. Notre samouraï, soigné par les mousquetaires de Louis XIV, s'est alors lancé à leur poursuite. Une fois sur place, Shiro demande l'aide du marchand d'esclaves Safwah Ibn Badr Al Din, mais il doit d’abord se confronter à Haroun, son musculeux garde du corps. Le japonais met très peu de temps à le tuer et convint enfin le marchand de l'aider dans sa quête. Ils apprennent alors que Don Miguel et Yoshiko ont emmené l'Infante Isabel à Veracruz ! Shiro et son ami de fortune partent donc eux aussi vers le nouveau continent, mais durant la traversée ils tombent sur un rescapé du bateau qui emmenait sa bien-aimée. Celui-ci leur raconte l’attaque de pirates… et la destination des survivants pour Tripoli. Shiro et Safwah changent une nouvelle fois de cap. En arrivant, Yoshiko a de nouveau été vendue au pacha Ali Faraj, tout comme Don Miguel est devenu esclave...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite (et fin ?) de cette série d'aventures exotiques ! Ce second tome continue sur la même lancée que son prédécesseur et nous offre une histoire particulièrement rythmée. Toujours à la recherche de sa moitié, notre samouraï se frotte à moult épreuves et embûches diverses jonchées là pour empêcher leur relation. Il est aussi intéressant de voir notre héros entouré d'un allié (plus ou moins volontaire) pour réussir, ce duo s'avère réussi, alimenté par des dialogues habiles. L'histoire alterne passé (les souvenirs de la liaison de Shiro Yoshiko) et présent. Le tout est bien mené et la narration se joue des incohérences avec un certain talent. A la lecture, on ne peut s'empêcher de penser qu'une adaptation cinématographique serait logique, à l'instar (dans un style assez proche, niveau incohérences !) de La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore. Luke Ross nous ravit une nouvelle fois de superbes planches, certaines sur des doubles pages (p.14-15). Le dessinateur fait également montre d’une véritable prédilection pour la retranscription des visages des femmes qui ornent cette aventure (p.24). Ce second tome s'avère toujours aussi sympathique et véritablement dépaysant.