L'histoire :
A Londres, les meurtres de femmes âgées, toutes de vieilles filles, se multiplient. C’est l’œuvre de Chérubin Love… Sam Bot est un jeune garçon, portant des lunettes, timide et sans le sou. Il s’essaie à de nombreux petits boulots afin de se sustenter, car son estomac reste désespérément vide. Il n’hésite pas à postuler à la moindre des annonces, même celle les plus incongrues, comme « croque-mort ». Or la maladresse du jeune homme le conduit la plupart du temps à perdre son travail. Un jour qu’il rentre chez lui, comme souvent bredouille, il entrevoit sa voisine, la ravissante et plantureuse Orchidée. Plutôt que d’oser frapper à sa porte, il rentre chez lui, dans son capharnaüm habituel. En ouvrant un placard, il tombe sur le cadavre de Chérubin Love. Paniqué et ne sachant quoi faire, il se rend alors chez Orchidée pour lui demander quoi faire. Celle-ci l’accompagne, pensant qu’il s’agit d’une tentative de Sam pour la draguer. Elle se jette dans ses bras et commence à le dévêtir. Orchidée découvre alors avec stupeur (et joie) que Sam dispose d’un bien bel argument caché sous ses vêtements…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Publié initialement dans son pays d’origine (l’Italie) sous le titre Peter Paper, Sam Bot a déjà connu les joies de la publication en France durant les années 70, aux éditions Elvifrance. Si le nom d’origine du personnage principal n’est autre qu’un jeu de mot en rapport à Peter Parker, héros de Spiderman, sa francisation s’était révélée plus évocatrice pour nous autres, petits français. En dehors du nom, les similitudes avec l’homme araignée ne s’arrêtent pas au nom, puisque ils ont sensiblement la même personnalité : timide, maladroit, mais doté d’un énorme… pouvoir. Dans le cas de Sam Bot, point de tissage de toiles, mais juste un énorme sexe. Fort heureusement, l’histoire ne se résume pas à cela. On assiste en fait à une succession de gags plus ou moins drôles, à des jeux de mots pas forcément très subtils. L’ensemble se lit de façon assez agréable, mais on peut reprocher au titre d’être plus soft dans les images que dans les propos. Les amateurs de pornographie seront ici assurément déçus. Les jeunes femmes apparaissent souvent la poitrine dénudée, mais pas question de voir autre chose. Ce premier recueil (trois histoires s’étalonnent au total sur près de 360 pages), comblera les nostalgiques de l’époque, les plus jeunes beaucoup moins…