L'histoire :
En route pour Tokyo, Malikai et ses amis souhaitent rencontrer le second maître, Ren Watastu. Celui-ci doit permettre au jeune garçon d'acquérir de nouvelles compétences magiques. Malgré ce long trajet, celui-ci n'est guère amical et refuse totalement de lui enseigner quoique ce soit, prétextant que cela serait une perte de temps. A force de persuasion, Mal finit par décrocher une période d'un mois, durant laquelle il devra subir de nombreux tests. Pendant ce temps, PJ et Benoist se rendent dans un atelier clandestin, afin d'acquérir de nouvelles armes pour lutter contre Rainer et ses sbires, mais aussi les optimiser. Les jours passent et alors que tout ce petit monde est réuni dans un appartement, le dragon mécanique de Rainier fait son apparition et saisit dans sa gueule Malikai. Grace n'attend pas plus longtemps et se met en chasse de la machine, qui vient juste de s'enfuir. Le jeune garçon souhaite absolument sortir de cette prison inconfortable et concentre tous ses pouvoirs, jusqu’à faire exploser une partie du dragon. Ce dernier aperçoit Malikai au sol et lui crache un énorme jet de flammes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attendu depuis le mois de février 2007, ce second opus de Soulfire se sera fait attendre ! La cause de ce retard est hélas tragique, puisque son créateur, scénariste et dessinateur, Michael Turner est décédé en juin 2008. Il avait alors souhaité que la série ne s'achève pas à son décès. Des amis et des collègues ont donc emmené le titre jusqu'à son terme : et voici Explosion. Le périple de Malikai reprend donc là où on l'avait laissé. Le jeune garçon poursuit son apprentissage autour du monde, accompagné de ses amis et pourchassé par le terrible Rainier (qui n'a rien à voir avec le souverain monégasque). Toujours aussi agréable, Soulfire propose un univers original, au croisement des genres, une sorte de cyber-fantaisy où les rebondissements s'enchainent rapidement. JT Krul et Vincent Hernandez, les scénaristes, poursuivent donc le récit initié par Turner. Malgré quelques raccourcis, ils réussissent à conclure de façon honorable l’histoire, tout en laissant la porte ouverte pour une suite éventuelle. Les dessins sont assurés par Turner puis par Khari Evans et Joe Benitez. Bien que distincts, leurs styles ne heurteront pas le lecteur par leurs différences, l'unification de la colorisation n'y étant sans doute pas pour rien. Soulfire s'achève (probablement) et figurera parmi les œuvres originales, soignées et posthumes de Turner. Un univers à mi-chemin entre le comics et le manga, à découvrir si ce n'est déjà fait.