L'histoire :
Sur la planète Alderran, un anniversaire fêtant la fin d'un conflit réunit de nombreux invités de marque. Jahan Cross y est présent et salue au nom de l'Empereur les différents dirigeants. Le comte Dooku de Serenno est venu avec son fils assister aux festivités et profite de la soirée pour s'isoler avec Bail Organa, le vice-roi d'Alderaan. Les deux hommes échangent les souvenirs et les décisions d'importance lorsqu'un sniper abat le comte. Tout en haut d'un autre immeuble, le tireur s'enfuit en échappant aux agents de sécurité. L'apparence du tueur ne fait aucun doute, il s'agit du mercenaire Boba Fett. A distance, le sniper retire son armure. Il ne s'agit pas de Fett mais de Jahan Cross. Celui-ci a obéi aux ordres de son supérieur mais très vite, il comprend que son geste a une importance indéniable dans le futur jeu politique de l'Empire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu moins d'un an après un premier opus bigrement convaincant, les fans de Star Wars attendaient avec intérêt ce second volet d'Agent de l'Empire. John Ostrander raconte toujours les exploits de Jahan Cross, un agent impérial a qui on confe des missions périlleuses. Cette fois, il est mandaté pour abattre le comte Dooku. Son acte va prendre une tournure inattendue et entraîner par la suite un véritable capharnaüm politique. Jeu de dupes et manipulations sont un des éléments indispensables de l'univers créé par George Lucas avec bien sûr de l'action, des pistolets lasers et des espèces aliens étonnantes. Tout cela est donc au rendez-vous, le scénariste est après tout un des habitués des sagas intergalactiques. Le récit se lit avec intérêt et comblera les fans de Star Wars. On regrettera cependant une narration parfois un peu maladroite comme la séquence d'ouverture : quel intérêt à la répéter ? Visuellement, les deux Stéphane, Créty et Roux, ont passé la main à l'italien Davidé Fabbri. Ne cachons pas notre déception, le visuel étant une des qualités du premier album. Ne blâmons pas non plus le transalpin qui remplit son office, sans éclat majeur mais sans ratage non plus. Au final, cette suite moins clinquante reste conseillée tout de même !