L'histoire :
La colonie établie par les Gungans sur la lune d’Ohma-D’un, un des satellites de Naboo, ne donne plus signe de vie. Les Jedi sont chargés par la reine Jamillia de découvrir les raisons de ce silence et de secourir la colonie en cas d’attaque. Si Obi Wan Kenobi est concentré sur son objectif, tel ne semble pas être le cas d’Anakin Skywalker dont les pensées sont entièrement tournées vers sa bien aimée Padmé. Quand les Jedi débarquent sur la lune, ils découvrent une hécatombe : les Gungans ont été massacrés jusqu’au dernier et des droïdes rôdent encore autour des corps. Alors qu’Anakin lance l’assaut et décime les robots, un mystérieux adversaire surgit des marais. Son objectif principal est d'abattre les Jedi avant de se rendre sur Naboo pour en faire autant avec la population. Un combat sans merci s’engage au milieu de ces eaux putrides qui tuent les Jedi à petit feu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième tome de Clone Wars détone vraiment avec son prédécesseur. L'alternance de scénaristes et de dessinateurs se fait clairement sentir dans les deux premiers épisodes où le trait est bien plus lourd, notamment dans le traitement des visages. Quant aux dialogues, ils sont parfois surréalistes, reflétant un scénario parfois un peu simpliste. Un adversaire est-il vraiment effrayant quand il déclare aux Jedi : « je suis un paquet de nerfs » ? Le fait d'avoir plusieurs scénaristes est assez dommageable et fait perdre de la cohérence au récit. Fort heureusement, John Ostrander et Jan Duursema font leur retour dans le troisième épisode qui gagne ainsi en complexité et en profondeur et retrouve ses qualités graphiques. Ce duo a concocté un paquet de bonnes histoires de Star Wars et le prouve une fois de plus. Les combats maladroits laissent place de nouveau place aux intrigues du Comte Dooku et nous permette de voir les états d’âme des Jedi face à la duplicité du jeu politique, tout ça pour la plus grande satisfaction du lecteur. En dépassant son appréhension, le lecteur retrouvera en fin de volume le rythme et la qualité du premier opus de Clone Wars. Une demi-déception.