L'histoire :
En se rendant dans le système de Koros, le Jedi Odan-Urr, un véritable spécialiste de l’Histoire, espère apporter la paix et sauver de nombreuses vies. Là bas, Gav et Jori vivent avec leurs parents, des résistants n’hésitant pas à risquer leur vie pour ravitailler les villes en vivres. En arrivant à Cinnagar, Odan-Urr fait la connaissance de l’impératrice Teta, une femme forte acceptant rapidement l’idée d’Odan-Urr, à savoir utiliser la méditation des Jedi pour semer le trouble dans les esprits de leurs ennemis. Le combat fait rage entre les habitants de Cinnarga et les pirates de Kirrek. En survolant les lieux, Odan-Urr et Memit Nadil, un autre Jedi, se concentrent, motivant les troupes de l’impératrice d’un côté et démobilisant leurs adversaires de l’autre. Seulement, certains pirates sont tellement désespérés qu’ils se lancent dans un ultime assaut et malheureusement font des victimes innocentes : les parents de Gav et Jori. En l’apprenant, les deux jeunes gens ne savent plus quoi faire et décident de partir à la découverte de la galaxie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers de la saga de George Lucas n’en finit plus de se compléter, que se soit avec des séries animés, des spins-offs cinématographiques, des romans ou… des bandes dessinées. En plus de nous présenter des combattants de la Force passablement inconnus, mais ayant joués un rôle important dans l’Histoire de l’univers, La légende des Jedi permet de découvrir comment les Sith ont pu proliférer et avoir le monde entre leurs mains. Si le synopsis semblait prometteur, le scénario de Kevin J. Anderson est malheureusement très caricatural, les parents des héros meurent en voulant sauver le monde, de quoi mettre le cafard aux deux jeunes gens. Plus sérieusement, les rebondissements sont prévisibles et les dialogues vite expédiés. Lors de l’arrivée sur Cinnarga du Jedi Odan-Urr, on a la désagréable impression que l’idée du combattant de la Force, à savoir utiliser la méditation des Jedi, lui permet d’envoyer bouler (si, si) une impératrice (pas Sisi) qui dès lors n’aura plus droit à une ligne de dialogue. Autre point négatif : les dessins qui, en plus d’être très classiques, bénéficient d’un découpage raté et d’une colorisation allant de pair. Avec la couverture aguicheuse de Duncan Fegredo, on aurait pu croire que ce titre se hisserait parmi l’élite Star Wars. C’est malheureusement le contraire qui vous attend.