L'histoire :
Elle se déplace sans bruit, attend l’instant propice et frappe ses victimes sans pitié. Elle s’appelle Aurra Sing, elle est le chasseur de primes le plus craint de toute la Nouvelle République. Débarquée sur Coruscant, elle massacre encore 2 chevaliers Jedi dont l’un d’eux appartenait au Haut Conseil. Sa renommée n’est plus à faire et elle reçoit un nouveau contrat lui demandant de tuer son ancien maître Jedi, ainsi que le sénateur Tikkes, tous deux responsables du triste sort des commanditaires. Pendant ce temps, Aurra Sing s’attire les foudres d’un Conseil Jedi et doit se mesurer aux pratiquants de la Force, assoiffés de justice… ou de vengeance. Trois Jedis partent alors à sa recherche : le père de l’un d’eux a été justement été l’une de ses victimes. Mais la tueuse s’avère plus facile à trouver qu’à capturer. Lorsque les Jedis retrouvent son vaisseau, elle les attaque au moyen d’un chasseur léger. Ils s’en sortent d’extrême justesse, tandis qu’Aurra les croit morts. Ils sont alors arrimés par un croiseur transportant le sénateur qu’Aurra recherche justement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 8e opus annonce un nouvel « ennemi numéro un » pour la communauté Jedi. Ancienne Padawan elle-même, cette tueuse s’est convertie au métier de chasseur de primes pour des raisons qui demeureront inconnues. Car le problème est bien là : ce récit manque d’explications. Sa haine envers les Jedis, sa volonté de tuer son ancien maître, les raisons qui l’ont poussée à être ce qu’elle est… tous ces aspects demeurent un mystère à la fin de l’album. Sur sa forme, le scénario est plutôt bien structuré, mais les bases sont fragiles. D’ailleurs, la façon dont cette tueuse traque et tue ses victimes est plutôt bien imaginée. Des maîtres Jedi partent à sa recherche, mais c’est souvent l’effet du hasard – justifié parfois, par l’effet de la Force – qui favorise la rencontre avec Aurra. Puis, lors du duel final l’opposant à un Padawan, ce dernier en vient à bout d’une manière fort peu convaincante. Cette fin ambigüe, qui peut donne lieu à une suite, en est-elle vraiment une, d’ailleurs ? En outre, le second chapitre indépendant qui « survole » une mission d’Aurra Sing est bien trop maigre pour que le scénario puisse s’étoffer. Les dessins sont, quant à eux, dans l’ensemble corrects. Les scènes de combat sont bien menées et l’effet de dynamisme est bien présent. Les maîtres Jedi du Haut Conseil sont assez ressemblants avec les personnages du film. Cette qualité ne fait pas oublier un scénario aux bases fragiles qui manque d’explications concrètes. Un opus à réserver aux purs fans de la saga, qui laissera les autres perplexes…