L'histoire :
Dark Vador est profondément déçu de l’orientation choisie par Dark Sidious. Le nouvel Empereur a préféré opté pour la poursuite de la conquête de la galaxie. L’ancien Chevalier Jedi connu sous le nom d’Anakin Skywalker choisit alors de former un apprenti afin de traquer et éliminer les derniers Jedi en vie. Starkiller subit alors un entraînement intensif. Son apprentissage achevé, il est temps pour le jeune combattant de se voir confier une mission. Dark Vador annonce que ses espions ont localisé un Chevalier Jedi, Rahm Kota, et qu’il exige la mort de ce dernier et que son sabre lui soit ramené. Accompagné de son robot Proxy, Starkiller est conduit sur les chantiers navals de Nar Shadaa par la capitaine Juno Eclipse. Là-bas, se trouverait sa cible. Le Jedi et des rebelles essaient de prendre possession des lieux mais trouvent une résistance accrue de la part des Clones. Starkiller ne perd de temps et à peine a-t-il posé un pied sur Nar Shadaa qu’il fonce en direction de Rahm Kota…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En septembre 2008, les studios LucasArts ont lancé un jeu vidéo nommé Le Pouvoir de la Force se basant sur l’univers de Star Wars. Avec un contexte se situant entre les épisodes III et IV et un héros inédit, les fans avaient de quoi saliver. Si le jeu n’a pas forcément engendré une énorme liesse populaire, il eut tout de même droit à une adaptation en comics. Afin d’éviter une transposition décriée par les fans, le scénario fut confié à un habitué de l’univers de George Lucas : W.Haden Blackman. La tâche est toujours très difficile pour un auteur de transposer un récit connu venant d’un autre médium. Pourtant, le scénariste va réussir à conserver la trame générale de l’histoire tout en y insufflant une narration beaucoup plus comics. Contrairement aux séries habituelles, cet album a été pensé comme un roman graphique et ne s’appuie pas sur un découpage d’une vingtaine de pages imposé par une publication mensuelle. Cela permet à l’auteur de mieux gérer l’intrigue globale et de mettre en scène un Starkiller aux capacités insoupçonnées. Visuellement, les artistes à l’œuvre sont des habitués de Star Wars, Brian Ching et Bong Dazo ont notamment été vu sur Clone Wars. Alors que l’on craignait une adaptation ratée et catastrophique, nous avons là un bon album de Star Wars.